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Exposition des oeuvres de Franck Eon, Skeletons and Illusions à partir du 5 septembre à Paris

À partir du 5 septembre à Paris et du 10 septembre à Bordeaux, et jusqu’au 12 octobre prochain, la galerie Cortex Athletico présente la quatrième exposition personnelle du peintre français Franck Eon, intitulée Skeletons and Illusions. Elle rassemble une série de nouvelles oeuvres inédites.

Dans son travail, Franck Eon s'attache à faire intervenir et réactiver des motifs multiples empruntés à ses oeuvres antérieures mais aussi puisés dans l'histoire de l'art ou la culture populaire. Son univers formel très géométrique ainsi que haut en couleurs porte le spectateur dans une dimension picturale aux assemblages fortement contrastés, offrant de multiples combinaisons de lectures.
À partir d’images, qu’elles soient issues d’une base de données informatique ou tout simplement bloquées dans un coin de sa mémoire visuelle, Franck Eon construit de nouveaux mondes dans lesquels il fait coexister leurs représentations.

Par la citation d’un motif ou d’une forme extraits d’une pièce d’un autre artiste, la reprise et la multiplication d’une couleur ou d’une figure mentale (le Futuroscope, l’inspecteur Derrick, le professeur de sociologie de John Currin), l’artiste entreprend de libérer toutes ces images de leur sens afin d’éveiller leur appréhension, permettre une nouvelle manière de les regarder et de les concevoir.

L’espace d’exposition se transforme alors en un atelier utopique au sein duquel Franck Eon évacue toiles et châssis, leur préférant la force iconique du bois recouvert de peinture à l’huile. Les lieux vides et neutres de ses Natures mortes d’espaces apparaissent comme des projections prémonitoires d’un lieu d’exposition dont l’artiste fantasme l’existence.

L’étrange palette de couleurs utilisée dans ces peintures trouve son origine dans les précédentes pièces de l’artiste mais aussi dans les tons désaccordés des réglages par défaut des logiciels de modélisme assisté par ordinateur. Quant aux Skeletons, ils donnent à voir la volonté du peintre de redéfinir le format du tableau, déstructuré et décharné, en le transformant en une sculpture complexe à plusieurs niveaux, un objet bricolé, défait et refait.

Franck Eon se place alors dans un mouvement de déconstruction du savoir peindre et situe son travail hors du cadre strict de l’histoire de l’art. Il défend dans le même temps un geste et un regard primitifs et innocents, tentant ainsi d’abolir les hiérarchies techniques ou critiques qui ordonnent les relations entre l’artiste et l’espace d’exposition.


Un exemple de l'une des oeuvres de Franck Eon :

 

Plus d'info : www.cortexathletico.com

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