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Près de 5 tonnes d'ivoire saisies début juillet à Mombasa, au Kenya

En deux saisies, la première de près d'une tonne et demie et la seconde de 3,3 tonnes, les autorités kényanes de Mombasa ont stoppé au début du mois près de 5 tonnes d'ivoire d'éléphant qui avaient pour destination la Malaisie. L'ivoire saisi était dissimulé dans des conteneurs censés transporter du poisson séché pour la première, et des cacahuètes pour la seconde.

« Les forces de l'ordre kényanes semblent plus que jamais déterminées à mettre un terme au trafic de l'ivoire », se félicite Jason Bell, Directeur du programme Éléphants d'IFAW (Fonds international pour la protection des animaux).

 « Leurs exploits sont à la fois réjouissants et extrêmement préoccupants. Encourageants d'abord, parce qu'ils témoignent des efforts considérables déployés pour lutter contre le commerce illégal de l'ivoire d'éléphant, mais aussi dérangeant parce que la saisie de telles quantités d'ivoire atteste de la vitesse fulgurante à laquelle le braconnage s'est développé. »

Les autorités tanzaniennes et malawites ont annoncé dernièrement la saisie de 1 126 objets en ivoire lors d'une opération de police conjointe.

L'Afrique de l'Est est connue pour être une plaque tournante dans le commerce illégal de l'ivoire. Ces nouvelles saisies portent à plus de huit tonnes (soit au moins 800 éléphants braconnés) la quantité d'ivoire saisie impliquant le Kenya depuis le début de l'année.

·        Près de 3,5 tonnes d'ivoire ont été saisies en janvier 2013 (deux tonnes dans le port de Mombasa et une tonne découverte à Hong Kong en provenance de Mombasa).

·        En mai, les autorités de Dubaï ont découvert 259 défenses d'éléphant dissimulées dans un conteneur en provenance de Mombasa.

·        Le 3 juillet, 1,5 tonne d'ivoire, dissimulée dans une cargaison de poisson séché, a été interceptée à Mombasa.

·        Le 8 juillet, 3,3 tonnes d'ivoire ont été saisies dans un conteneur censé renfermer des cacahuètes, toujours dans le port de Mombasa.

« Le massacre des éléphants pour leur ivoire est un fléau international » déclare James Isiche, Directeur du bureau d'Afrique de l'Est d'IFAW. « Plus que jamais, il est nécessaire que la communauté internationale prenne des mesures fortes pour lutter contre le commerce illégal d'espèces sauvages. »

La majeure partie de l'ivoire de contrebande est destinée à l'Asie, et en particulier à la Chine, où cet « or blanc » tant convoité a connu une augmentation considérable de sa valeur en tant que véhicule d'investissement. La disponibilité limitée de l'ivoire légal acheté par la Chine lors de la vente de stocks de certains pays d'Afrique australe en 2008 a, quant à elle, alimenté la demande, encourageant ainsi le commerce illicite de l'ivoire et le braconnage des éléphants pour répondre aux besoins du marché.

Dans le cadre d'une initiative internationale visant à renforcer les capacités de lutte contre le braconnage, IFAW forme les forces de l'ordre à la prévention du trafic d'espèces sauvages dans de nombreux pays d'Afrique, du Moyen-Orient, d'Asie, d'Océanie et des Caraïbes. Récemment, IFAW a également signé un mémorandum d'entente avec INTERPOL, le tout premier entre une ONG et le programme de lutte contre la criminalité environnementale de cette organisation. Depuis 2005, IFAW collabore avec INTERPOL sur de nombreux projets. En 2012, IFAW a ainsi participé à la plus grande opération de lutte contre le trafic illégal d'ivoire jamais menée par INTERPOL.

Pour en savoir plus sur le commerce illégal d'ivoire, téléchargez le magazine numérique d'IFAW Unveiling the Ivory Trade (Révélations sur le commerce de l'ivoire).

 

 

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