Au deuxième trimestre, le marché français de la gestion collective enregistre une baisse d’encours de -2,4%. Ramené à 751,9 milliards d’euros, le total des actifs sous gestion reste néanmoins supérieur àson niveau de début d’année mais son repli sur un an glissant atteint -7,5%.
Au cours de ce trimestre, les opérations menées par les investisseurs auront confirmé la tendance nettement acheteuse de supports de court terme. Parallèlement, la résurgence des craintes qui entourent la zone euro aura fortement réduit l’attrait des classes d’actifs risqués, y compris des quelques catégories de fonds qui avaient bénéficié du retour des investisseurs en début d’année. Sur le trimestre, seuls les fonds à capital garanti actuellement ouverts à la souscription et les fonds d’obligations de type buy & hold auront attiré des flux d’investissement significatifs. Toutes classes d’actifs confondues, la décollecte des OPCVM de droit français aura rassemblé -9,1 milliards d’euros sur le trimestre.
Dans le même temps et malgré un rebond en fin de trimestre, les performances, notamment négatives délivrées par les fonds appartenant aux classes d’actifs risqués, auront amputé de -7,7 milliards d’euros l’encours du marché des OPCVM.
A contre-courant de cette évolution trimestrielle du marché, les actifs détenus par la gestion ISR auront continué de progresser, soutenus par une demande solide en actifs de court terme et par des retraits extrêmement limités en actifs risqués.