Au mois de juin, les marchés ont fortement réagi aux différentes nouvelles macroéconomiques et financières. Les investisseurs ont été quelque peu bousculés par de mauvaises nouvelles. La croissance américaine au 1er trimestre n’a été que de 1,8% (contre 2,4% attendue). Le FMI a réduit ses prévisions de croissance pour l’Europe et notamment pour l’Allemagne (pourtant maillon fort du Vieux Continent) de 0,6% à 0,3% pour 2013. Le Fonds s’est également interrogé sur les facultés de la Grèce à honorer ses engagements renforçant un peu plus la frilosité ambiante.
Toujours au niveau européen, la probabilité grandissante que l’Italie ait besoin, dans les 6 mois, d’un plan de sauvetage de l’U.E. est venue attisée la volatilité des marchés. A cela s’est ajoutées, les mauvaises statistiques chinoises et notamment un indice PMI manufacturier en baisse (48,3, plus bas niveau depuis 9 mois) confirmant un ralentissement de l’activité manufacturière et donc de la croissance en Chine, entraînant un fort recul des marchés. Toutefois, de bonnes nouvelles ont également été publiées qu’il s’agisse de statistiques américaines (indice PMI des directeurs d’achats de Chicago à son meilleur niveau de l’année, indice de confiance des ménages américains à son plus haut niveau depuis janvier 2008, indice ISM des services meilleur que prévu à 53,7, statistiques sur les ventes de logements neufs à son plus haut niveau depuis 5 ans) qu’européennes (indice ZEW en Allemagne supérieur aux attentes). Pour autant, les marchés ont continué à être nerveux et ont que peu repris le chemin de la hausse semblant enlisés dans leur chute. Le marché n’a donc pas été rasséréné par la publication de ces statistiques économiques américaines encourageantes. Tout le paradoxe est là. Les investisseurs réagissent négativement aux bonnes nouvelles en provenance du continent Nord-Américain, qui pourraient justifier l’arrêt de la politique de rachat d’actifs de la Fed.
Sur le mois, les indices immobiliers européens ont suivi le mouvement de faiblesse du marché des actions. L’indice Euronext IEIF REIT Europe perd 6,5% tandis que l’indice Dow Jones Stoxx 50 enregistre une baisse de 4,8%. L’indice Euronext IEIF SIIC France affiche un recul de 7,8%, alors que l’indice CAC 40 plonge de 4,9%.Au final, depuis le début de l’année, l’indice Dow Jones Stoxx 50 progresse de 3,5% tandis que l’indice CAC 40 affiche une hausse de 5,6%. Les indices immobiliers connaissent une évolution similaire : l’indice Euronext IEIF REIT Europe gagne 1,1% tandis que l’indice Euronext IEIF SIIC France augmente de 3,2% depuis le 1er janvier. Le principe de réalité semble avoir rattrapé les investisseurs. La détermination des cours (et donc l’évolution des indices) paraît plus en adéquation avec le niveau de la croissance mondiale.
Euronext IEIF REIT Europe
Au 30 juin 2013 |
Cours |
Sur un mois |
Sur 12 mois |
Depuis le |
Prix |
1 269,22 |
-6,78% |
+9,62% |
-2,45% |
Performance globale |
2 217,43 |
-6,47% |
+14,89% |
+1,06% |
Euronext IEIF SIIC France
Au 30 juin 2013 |
Cours |
Sur un mois |
Sur 12 mois |
Depuis le |
Prix |
1 981,91 |
-8,49 % |
+12,47 % |
-1,72 % |
Performance globale |
3 437,45 |
-7,82 % |
+18,73 % |
+3,17 % |
Pour en savoir plus : IEIF - Institut de l'Epargne Immobilière et Foncière - www.ieif-indices.com
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