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Les CGPI vont devoir approfondir leur capacité à délivrer un conseil expert en matière de prévoyance individuelle

En partenariat avec l’Agefi Actifs et Molitor Consult, le groupe Alptis et l’Unep lancent un nouveau baromètre sur un thème aujourd’hui peu exploré : « Les CGPI et la prévoyance ».

Objectif de ce baromètre : mesurer le potentiel existant pour les CGPI sur le marché de la prévoyance, ainsi que de cerner les attentes et les besoins de leurs clients – chefs d’entreprise, professions libérales, cadres – en la matière.

Le premier volet de l’enquête, qui vient d’être publié, donne la parole aux clients des CGPI, afin d’étudier leurs besoins en protection patrimoniale. Un deuxième volet, prévu à l’automne, donnera la parole aux CGPI eux-mêmes.

Aujourd’hui, la prévoyance représente seulement 5% du CA global de la profession des CGPI. Or les tendances lourdes qui s’annoncent dans le domaine de la protection sociale, avec le probable désengagement de l’Etat et des régimes de base, sont porteuses de changement : à moyen terme, les clients des CGPI ne pourront plus se satisfaire des niveaux de couverture des régimes obligatoires et complémentaires. Les CGPI vont devoir approfondir leur capacité à délivrer un conseil expert en matière de prévoyance individuelle.

Près de 50% des clients des CGPI s’estiment mal informés sur la prévoyance.
Le premier volet du baromètre « Les CGPI et la prévoyance » montre que seulement 53,3% des clients des CGPI estiment avoir un bon niveau d’information en matière de prévoyance.  
A la question : « Avez-vous déjà réalisé un bilan de prévoyance ? », 7,6% répondent positivement.
Plus de 92% des clients des CGPI n’ont donc pas d’éléments précis leur permettant de savoir si leur couverture est adaptée et suffisante, en cas de coup dur, pour les protéger, eux et leur famille.

Seulement 1,1% des clients des CGPI disent avoir souscrit un contrat de prévoyance auprès de leur CGPI. Les institutions de prévoyance, banques, assureurs… traditionnels restent largement dominants dans ce domaine. Normal, les CGPI ne sollicitent quasiment jamais leurs clients sur la question.

Or, beaucoup de clients des CGPI les considèrent comme des interlocuteurs possibles dans ce domaine. Ainsi, ils sont plus de 40% (52% pour les professions libérales) à estimer que leur CGPI est à la fois crédible et légitime pour leur proposer des produits de prévoyance individuelle.

Une demande de personnalisation et de conseil expert. Sur le plan des produits eux-mêmes, c’est la « prévoyance lourde » qui domine les attentes des clients par rapport à leur CGPI. Ainsi, l’assurance invalidité décès arrive très largement en tête des besoins exprimés, avec 45 % de réponses positives.

La clientèle patrimoniale exprime de façon très majoritaire le souhait que les CGPI apportent des solutions différentes des offres très standardisées du marché.
Enfin, beaucoup souhaitent que les CGPI adoptent une démarche proactive en proposant à leurs clients un bilan et des solutions adaptées et personnalisées.

 

 

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