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[Point de vue] "Au risque de jouer les Cassandre" (2ème partie)

Par Didier Maurin
Conseiller en Gestion de Patrimoine
Membre du comité éditorial Esteval Editions (voir sa biographie)

 

Cet article fait suite à "Au risque de jouer les Cassandre" (1ère partie)

  

La baisse accentue la baisse et la hausse la hausse !

En outre, les PERP et autres loi Madelin, en échange d'une réduction d'impôt et d'une rente viagère à terme non définie et hautement fiscalisée, vous dépossèdent complètement de votre capital qui devient la propriété de la banque. En effet, l'Etat français vote des lois favorisant les banques mais quelles "garanties" propose-t-il ?

Cette analyse reste valable pour la majorité des investissements dans les DOMTOM car si les réductions d'impôts sont alléchantes, ils pâtissent souvent de revente à perte, de rentabilités faibles ou de risques trop importants.

Quant à l'or, sa baisse entamée il y a quelques mois a été accentuée par la situation chypriote. En effet, au moment de sa crise, l'île, ayant besoin de plusieurs milliards, fut obligée de vendre son stock d'or ce qui accentua la baisse des cours. D'autres détenteurs d'or prenant peur et vendant précipitamment, les cours descendirent plus avant.

Cela étant, tôt ou tard, l'or reprendra le chemin de la hausse et à ce moment-là, beaucoup d'investisseurs "auront peur" de rater son ascension. Notre planète étant maintenant complètement déréglée économiquement avec la dette des Etats, ces derniers n'ont plus le choix : il faut faire massivement de la planche à billets.

Prenez l'exemple du Japon. Il vient d'imprimer des centaines de milliards pour faire baisser la valeur du Yen afin de pouvoir encore mieux exporter. Résultat : la bourse japonaise monte à nouveau car une partie de ces milliards de "planches à billets" arrive sur des marchés financiers et immobiliers qui finissent par reprendre le chemin de la hausse !

En conséquence, les personnes qui vont payer la crise sont celles qui placent leur argent à 2 ou 3% avec une inflation réelle de plus en plus importante et ce, sans oublier l'insécurité des dépôts, là où les investisseurs qui empruntent vont être de plus en plus gagnants avec la dévalorisation de la valeur de leurs crédits.

Dès lors, les actifs de qualité tels les SCPI, les forêts, les actions, les vignobles, les diamants, etc. vont voir leur valeur encore s'apprécier. L'immobilier international,quant à lui, semble surtout intéressant au Brésil, aux Etats-Unis et en Asie. En effet, les fonds Henderson Horizon Asia Pacific Property, MS INVF Asian Property, Schroder ISF Asia Pacific Property Secs, Fidelity Asia Pacific Property et BNPP L1 Real Estate Secs Pacific, investis dans de l'immobilier asiatique haut de gamme, enregistrent respectivement des performances de +45,76%, +39,40%, +36,48%, +39,34% et +42,75% sur les 12 derniers mois (période du 30.04.2012 au 30.04.2013, source Morningstar), alors même que cette crise mondiale n'est pas encore terminée.

La situation n'est donc pas encore définitivement réglée au niveau international car si les Etats-Unis, la Chine et le Japon ont déjà imprimé des centaines de milliards de papier-monnaie, l'Europe, elle, n'a imprimé que 1.500 milliards d'euros pour le moment là où il en faudrait au moins 6.000 !

   

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