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Les grandes entreprises européennes ont mieux géré leur Besoin en Fond de Roulement l’an dernier

La 15ème étude annuelle du Cabinet REL, spécialisé dans l’optimisation du BFR et portant sur les résultats publics 2012 des 821 plus importantes entreprises européennes démontre une nette amélioration de leur BFR ( Besoin en Fonds de Roulement) avec une diminution de 5,8% de leurs besoins en fonds de roulement.

La baisse des besoins en fonds de roulement correspond à 2,5 jours de chiffres d’affaires.

La crise a favorisé en Europe un comportement plus vertueux des grandes entreprises dans la gestion de leurs besoins en fonds de roulement (BFR) l’an dernier, si l’on se réfère aux résultats de la quinzième édition de l’étude du cabinet REL (groupe Hackett). Portant sur les 821 plus grands groupes européens cotés en Bourse hors secteur financier, l’étude montre une amélioration de 5,8% de leur BFR à 40,8 jours de chiffres d’affaires en 2012, contre 43,3 jours un an plus tôt.

Les progrès concernent le ratio de créances clients, au plus bas depuis 10 ans à 46,6 jours, ainsi que la rotation des stocks qui s’élève à 36,9 jours, très proche de son meilleur niveau de 36,2 jours atteint en 2004 et 2008. Ceci a été partiellement compensé par un raccourcissement de près de 2 jours des délais de paiement fournisseurs qui tombent à 42,6 jours. Les médias, les biotechnologies, le secteur alimentaire et l’automobile se sont distingués par une performance nettement supérieure à la moyenne, contrairement aux semi-conducteurs, au matériel informatique ou aux services à l’environnement qui ont enregistré une dégradation significative.

La diminution du BFR des 97 entreprises françaises analysées a été plus importante que celle de l’ensemble de l’échantillon, même si cet indicateur se situe au-dessus de la moyenne européenne en jours de chiffre d’affaires. Au sein des 10 plus grands groupes français, on remarquera dans l’automobile les performances opposées de Renault et de PSA, ainsi que celles de Casino et de Carrefour dans la distribution.

Si les efforts entrepris pour diminuer les BFR européens contribuent à générer de la trésorerie supplémentaire, «seulement 12% des sociétés analysées sont en mesure d’afficher une amélioration sur chacune des trois dernières années», nuance l’étude. Par ailleurs, ces gains sont contrebalancés par une chute globale de 17,7% des cash flows libres à 232 milliards d’euros l’an dernier et par une nouvelle détérioration, pour la troisième année consécutive, de leur ratio de cash flow d’exploitation sur chiffre d’affaires qui tombe à 10,6% en 2012, contre 10,9% en 2011, 12,5% en 2010 et 13,4% en 2009. Selon les calculs de REL, «un alignement du BFR sur les meilleurs pratiques de chaque secteur générerait un gain potentiel de 762 milliards d’euros pour l’ensemble de l’échantillon européen».

 

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