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Une timide éclaircie pour le moral des dirigeants de PME-ETI

La Banque Palatine, banque des PME et des ETI (Entreprises de taille intermédiaire) du groupe BPCE, a présenté les résultats de son 27èmeObservatoire Banque Palatine des PME-ETI (CA de 15 à 500 millions d’€) réalisé auprès de 305 dirigeants.

 

Une formation initiale à réformer

77 % des dirigeants de PME-ETI jugent qu’il est urgent de réformer la formation initiale en France.Seulement 40% estiment qu’elle fonctionne bien. Elle leur permet de recruter des personnes qualifiées pour seulement 38% d’entre eux.

Les patrons recherchent en priorité des diplômés de niveau bac +2 (BTS, IUT) à 36% ou de niveau bac (27%).Les profils les plus recherchés sont des techniciens (54%), des ouvriers (52%) ou des commerciaux (48%).

 

La mobilité des jeunes diplômés, inquiétudes et opportunités

Pour 58% des dirigeants de PME-ETI, il est anormal que les jeunes diplômés français soient de plus en plus nombreux à partir à l’étranger afin de trouver un emploi. 24 % ont déjà embauché un jeune diplômé étranger.

 

Un Crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) qui peine toujours à convaincre

50% des chefs d’entreprises pensent que le CICE va contribuer à la performance des entreprises. Cette mesure convainc à peine plus depuis sa mise en place (+2 pts depuis décembre 2012).

La majorité des dirigeants demeure sceptique sur les bénéfices de ce crédit d’impôt. Pour 49 %, il constitue un gain de compétitivité. Ils sont encore moins nombreux à y voir un facteur de croissance   (36%) ou de création d’emplois (30%).

 

NIVEAUX DE CONFIANCE DES DIRIGEANTS

La confiance des dirigeants de PME-ETI pour leur propre activité progresse doucement mais de manière continue depuis le début 2013, pour atteindre 69% en mai, soit son plus haut niveau depuis octobre 2012.

La confiance en l’économie française, en chute importante dans la dernière vague, repart légèrement à la hausse, mais se maintient à un niveau très bas (14%).Pour l’économie mondiale, elle reste stable à 34%.

 

Prévisions d’activité / chiffre d’affaires

64% des dirigeants sont en ligne avec les objectifs fixés en début d’année. La part de ceux qui prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires se maintient néanmoins à un niveau élevé (22 %).

 

Priorités stratégiques

Donnée prioritaire par 87 % des décideurs, la stratégie commerciale reste largement en tête des éléments à mettre en œuvre pour améliorer la performance de l’entreprise.

Le déploiement sur de nouveaux marchés (+13 pts)et l’international (+6 pts) progressent au sein des stratégies des PME et ETI françaises.

 

L’EMPLOI

 

Emploi : une situation toujours préoccupante

Le nombre de PME-ETI prévoyant d’augmenter leurs effectifs semble repartir à la hausse (11%, +4 pts), alors qu’il diminuait depuis le début de l’année.Sur les 6 prochains mois, 74 % pensent maintenir leurs effectifs.Néanmoins, la part d’entreprises qui envisagent de diminuer le nombre de salariés demeure importante(15%).

Pour Pierre-Yves Dréan, président du directoire de la Banque Palatine : « A la lecture de cette dernière étude, une timide éclaircie se dégage chez les dirigeants PME-ETI, les indicateurs se stabilisent, certes à bas étiage, mais la confiance en leur propre activité est au plus haut depuis octobre 2012. Pragmatiques, ils concentrent leurs stratégies sur le commercial et la productivité. Les intentions d’embauches sont malheureusement toujours négatives. Mais ils sont très nombreux à insister sur l’inadéquation de l’offre sur le marché du travail. Une réforme est urgente pour favoriser des formations courtes et adaptées à la demande des entreprises ».

Pour Charles-Henri d’Auvigny, directeur général délégué d’OpinionWay : « Les dirigeants des PME-ETI (58%) ne trouvent pas normal que les jeunes diplômés tentent leur chance à l’étranger et cela d’autant qu’ils peinent à touver des jeunes formés. Ces dirigeants sont critiques quant à la formation initiée par l’Education Nationale. « Une hirondelle ne fait pas le printemps », mais les perspectives d’embauche de nouveaux salariés repartent légèrement à la hausse. Cela prouve une certaine confiance des chefs d’entreprises dans leur propre société. »

 

 

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