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3ème édition de la cartographie des « 7 familles » de « mauvais payeurs »

Publiée par Intrum Justitia*, cette étude reflète le contexte de crise économique actuelle. Ainsi, les clients débiteurs - entreprises et particuliers - sont plus impactés par la crise économique que les années précédentes et cela se traduit dans leurs comportements. Les entreprises pâtissent de la crise et « jouent la montre »

Les entreprises « insolvables » ont augmenté de 22% par rapport à la dernière étude pour s’établir à 11% des mauvais payeurs. Sur la même période, les « dominants », représentant les entreprises qui profitent de leur supériorité pour imposer leurs conditions de règlement à leurs fournisseurs dépendants, ont fortement diminué (10%).
Ces deux catégories s’établissent néanmoins loin derrière les « spécialistes » et les « sélectives » du non-paiement, qui à elles seules représentent plus de la moitié des entreprises mauvaises payeuses (respectivement 27 et 25%) et restent en forte évolution.
Représentant 13% des mauvais payeurs, les « sincères » sont victimes d’un différend commercial, technique, ou comptable.
En queue de peloton, les entreprises « sur-contrôlées » (7%), qui pâtissent de procédures de validation internes complexes retardant les délais de paiement, ainsi que les « désorganisées » (7%), dont la mauvaise gestion comptable entraine des règlements hors délai.

Des particuliers aux motivations très éclatées. Chez les particuliers, la répartition des sept familles est assez homogène.
Les deux catégories ayant subi la plus forte augmentation depuis la précédente étude sont les « insolvables » (18%, + 12%) et les « experts » (14%, + 17%). Entre les premiers, dans l’incapacité financière de régler leurs dettes, et les seconds qui développent des stratagèmes pour éviter d’honorer leurs factures  et se montrent peu coopérants, se dessine l’image de débiteurs qui cherchent à étirer leurs délais de paiement.
À hauteur de 18%, les « déménageurs » sont les étourdis qui oublient - volontairement ou non - de signaler un changement d’adresse ; avec les « laxistes » (10%), qui négligent le traitement de leurs affaires courantes tout autant que les relances, ils constituent deux familles au comportement dilettante vis-à-vis des obligations de l’acheteur, rejoints par les « électrons libres » (16%), caractérisés par un refus des contraintes et un règlement des dettes selon leur bon vouloir et dans les délais qu’ils se fixent.
Enfin, 16% des mauvais payeurs sont attribuables aux « sincères », qui trouvent dans le non règlement un moyen de faire valoir un litige et d’aboutir à sa résolution, alors que 8% sont des « anonymes » : faisant suite à un acte d’achat dépersonnalisé (sur Internet par exemple), ils ne se sentent redevables et font fit de la facture en souffrance.

*Intrum Justitia : Fondé en 1923, coté au Nasdaq OMX Stockholm depuis 2002, le Groupe Intrum Justitia emploie aujourd’hui 3 372 personnes dans 20 pays. Il compte 90 000 clients en Europe, notamment dans les secteurs des télécommunications, de la banque, de la finance et les services publics.

Etude disponible sur www.intrum.fr

 

 

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