Une gestion de conviction, en dehors du consensus du marché. L’analyse de François Mouté part de l’évolution du S&P 500 depuis 1945 : à de grandes périodes de hausse (1944-1966, 1982-2000) succèdent des périodes plus chaotiques de correction des marchés (1966-1982). Ainsi, à partir de 2000, les marchés ont entamé un nouveau cycle long, caractérisé par une forte volatilité et une évolution de l’indice en dents de scie, sans réelle tendance à long terme. Dès lors, le gérant développe une stratégie d’investissement qui nécessite de bonnes couvertures et des choix sectoriels judicieux, véritables marqueurs d’une gestion de conviction : « par exemple, depuis 2006, nous n’avons plus de financières en portefeuille et évitons également les sociétés liées aux dépenses publiques dans un contexte d’austérité. A contrario, nous privilégions les entreprises technologiques, le secteur de l’énergie ou encore l’agrochimie dans une optique de croissance des besoins agraires des pays émergents », illustre François Mouté.
JM