Néanmoins, les statistiques en notre possession ainsi que les études sur le comportement de nos clients nous incitent, au moins pour le marché français, à un optimisme prudent. En effet, la demande ne connaît pas de ralentissement et les acheteurs étrangers sont toujours présents et le nombre de propriétés recherchées en France n'a jamais été aussi élevé. La France a rattrapé l'Espagne comme le pays le plus demandé par les acheteurs britanniques qui cherchent à investir dans une propriété à l'étranger.
Il n'en reste pas moins que les banques françaises sont en train de resserrer leurs conditions de délivrance de crédit. Ce phénomène pourrait provoquer un léger ralentissement du nombre de transactions et des prix. Beaucoup d'établissements financiers ont d'ailleurs anticipé une chute des prix au niveau national de 5 à 9% en 2012, avec une baisse simultanée de 8% des ventes globales. Si ces prévisions se réalisaient, le marché immobilier français pourrait faire face à une année plus difficile.
La crise de la dette a conduit à une augmentation des taux hypothécaires pour les nouveaux clients, alors même que certaines réductions de taux d'intérêt étaient prévues. Néanmoins, dans la mesure où les banques veulent maintenir, voire augmenter leurs marges en prévision de pertes éventuelles ou de nouveaux ratios imposés par l’administration de la Banque européenne, ces réductions n'ont pas bénéficié aux nouveaux clients.
À notre avis, le prix sera la clé du marché en 2012. Les biens proposés à un prix attractif se vendront, permettant aux acquéreurs des affaires intéressantes. »
François Gagnon, Président ERA Europe et ERA France.