Riche de son expérience, David Shairp a une nouvelle fois captivé son auditoire. A pas mesurés, il a parcouru l’estrade pour expliquer de sa voix calme qu’effectivement, la situation allait devenir plus favorable aux actions. « Celles-ci offrent encore une prime de risque significative et devraient générer des rendements supérieurs aux obligations, au crédit et aux liquidités », a-t-il indiqué tout en rappelant qu’il s’agit là d’une conviction limitée : « il nous faudra de nouveaux signes macroéconomiques susceptibles de dynamiser la croissance mondiale ».
Pour l’heure, il privilégie les grandes capitalisations américaines, les valeurs canadiennes, japonaises et les marchés émergents. Sur les marchés obligataires, sa préférence va aux obligations d’entreprises, au haut rendement américain et à la dette émergente pour laquelle Alain Defise, gérant spécialiste de ce segment, anticipe, dans son scénario central, un niveau de rendement voisin de 10% pour cette année.
T.B.