Sous l’effet de la crise de la construction, le parc locatif disponible s’est considérablement appauvri sur l’ensemble du territoire, faisant notamment s’envoler le montant des loyers. Cependant le rêve de l’accession à la propriété ne s’est pas envolé, comme en attestent plus de
6 Français sur 10 qui souhaitent toujours devenir propriétaire d’après IPSOS. Et pour cause, acquérir son logement équivaut à réaliser un investissement que l’on peut qualifier de précaution en vue de la retraite.
Il n’est donc pas
étonnant que le Bail Réel Solidaire (BRS) ait le vent en poupe. En dissociant
le bâti du foncier, ce dispositif vertueux réduit le prix d’achat de la
résidence principale. Les ménages acquièrent les murs et paient ensuite chaque
mois une redevance à un Office foncier solidaire (OFS) qui reste propriétaire
du foncier.
Dans les zones tendues
où il a déjà livré une centaine de logements via ce dispositif (Île-de-France,
Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de la Loire), le Groupe
Gambetta a constaté que les ménages peuvent devenir propriétaire pour le prix
d’un loyer.
À Cagnes-sur-Mer (06)
Un T2 de 45 m² doté
d’un parking a été vendu en BRS à 172 000€ avec une TVA réduite à 5,5%.
Le ménage, aux revenus
moyens de 2 750€, avec un apport de 10% et un PTZ, remboursera son crédit sur
la base de mensualités de 676€, et s’acquittera d’une redevance mensuelle de
37,8€.
Ses mensualités totales
s’élèvent donc à 714€, alors qu’à la location, le loyer aurait été de 990€ par
mois.
Aux Lilas (93)
Un T3 de 63 m² doté
d’un parking a été vendu en BRS à 275 000€ avec une TVA réduite à 5,5%.
Le ménage, aux revenus
moyens de 3 200€, avec un apport de 10% et un PTZ, remboursera son crédit sur
la base de mensualités de 1 055€, et s’acquittera d’une redevance mensuelle de
52,9€.
Ses mensualités totales
s’élèvent donc à 1 108€, alors qu’à la location, le loyer aurait été de 1 134€
par mois.
Ce dispositif rencontre
un vif succès auprès de tout types de ménages : les T2 ont tendance à séduire
les jeunes primo-accédants désireux d’intégrer le parcours d’accession à la
propriété, tandis que les T3 intéresseront les familles monoparentales ou les
couples sans enfants. Les T4, quant à eux, offrent l’opportunité d’acheter plus
grand qu’en accession libre classique. Convaincu par la pertinence de ce
dispositif dans les zones tendues, le Groupe Gambetta estime que 15 à 20% de
ses futures opérations seront en BRS.
« Le BRS se taillera la part du lion dans la production de logements neufs dans les années à venir. Dans un marché de l’accession à la propriété contraint par la hausse des coûts des travaux et des crédits, la dissociation du foncier et du bâti permet de devenir propriétaire pour le montant d’un loyer. On peut estimer que ce dispositif représentera 15% des réservation en 2025, et certainement plus de 25% à la fin de la décennie », conclut Norbert Fanchon, président du directoire du Groupe Gambetta.