Une nouvelle enquête
de la fintech SumUp révèle les dernières tendances de paiement
en France, avec Paris en tête de l’adoption des solutions numériques.
En effet, 58% des
Parisiens ont changé leurs habitudes de paiement au cours de la dernière année,
contre 39% à Toulouse, 38% à Lyon et 50% à Marseille. Paris est à la pointe de
l'adoption des paiements modernes : 27% des Parisiens ont adopté des méthodes
de paiement numériques, contre 22% au niveau national.
Deux tiers des Français
privilégient les paiements par carte
En ce qui concerne les
méthodes de paiement préférées des Français, deux tiers des participants (66%)
ont déclaré qu'ils payaient avec des cartes de débit ou de crédit, alors que
seulement 12% préfèrent les paiements en espèces. De plus, les options de
paiement digitales comme Apple et Google Pay sont en hausse depuis la crise
sanitaire en 2020.
On observe également que 22% des jeunes Français (18-24 ans) préfèrent les méthodes de paiement mobiles, contre seulement 4% des 65 ans et plus.
Rang |
Près de la moitié des
français ont changé de méthode de paiement au cours des 12 derniers mois
L'enquête révèle que
près de la moitié des Français (48%) ont déclaré avoir changé de méthode de
paiement au cours de l'année écoulée. Environ deux Français sur 10 (22%)
privilégient désormais les méthodes numériques en raison de leur facilité
d'utilisation, et 13% soulignent que l'augmentation du nombre de commerçants
proposant le paiement par carte et sans contact a réduit le besoin de porter de
l'argent liquide sur soi. Enfin, 72% des seniors (65 ans et plus) déclarent que
leurs préférences en matière de paiement n'ont pas changé au cours de l'année
écoulée, contre seulement 35% parmi les 25-34 ans.
Plus d'un quart des
Français s'inquiètent de la dépendance aux paiements digitaux
En termes d'avantages
et d'inconvénients, 26% des Français interrogés se méfient de dépendre
uniquement de la technologie, en particulier si leur téléphone tombe en panne
ou si un paiement échoue en raison de problèmes de connexion. De plus, 24% ont
exprimé des inquiétudes quant à la sécurité du suivi des données dans le cadre
des paiements numériques. Par ailleurs, 21% soulignent qu'il n'est pas toujours
facile de trouver un distributeur automatique de billets et 16% indiquent qu'il
est beaucoup plus difficile de suivre les dépenses en espèces.
Que pensent les
Français des commerces qui ne s'adaptent pas aux nouvelles méthodes de paiement
?
Concernant l'opinion
des Français sur les commerces qui ne s'adaptent pas aux nouvelles méthodes de
paiement, la plupart des personnes interrogées (34%) estiment que les
entreprises devraient s'adapter aux préférences modernes en matière de
paiement. En outre, 21% trouvent les commerces ne proposant que le paiement en
liquide peu pratiques et 8% déclarent qu'ils évitent complètement les commerces
qui n'acceptent que les espèces. Cependant, 28% des personnes interrogées
déclarent que les commerces où l'on ne peut payer qu'en espèces ne posent pas
de problème pour eux, et 10% préfèrent ce genre de commerces pour certaines
transactions.
« Adapter les options
de paiement aux nouvelles habitudes numériques peut améliorer l’expérience
d’achat et fidéliser la clientèle, en plus de répondre à leurs attentes
initiales »,
commente Gabriel Destremaut, responsable des relations publiques chez SumUp.
Offrir plusieurs options rassure les clients et attire une clientèle
plus large, notamment les touristes et les jeunes consommateurs habitués aux
paiements dématérialisés. »
Quel est l’avis des
Français sur les paiements assistés par une IA ?
Quant à l'avis des Français sur les paiements assistés par une IA, sept Français sur dix ne se sentent pas prêt à faire confiance à l'IA pour effectuer des paiements en leur nom, tandis que trois Français sur dix n'y sont pas complètement opposés. Parmi les 30% s'étant positionnés favorablement, 11% feraient confiance à l'IA pour faire des paiements en leur nom, mais uniquement pour les dépenses récurrentes et 7% seraient heureux que l'IA effectue des paiements pour des achats quotidiens. À l'inverse, 39% des personnes interrogées se sont montrées contre, déclarant qu'elles préféraient examiner elles-mêmes toutes les transactions.