Enquête
« Ipsos Happiness Index 2025 »
Ipsos, l’une des
principales sociétés mondiales d’études de marché et son partenaire CESI, école
d’ingénieurs, publient l’étude « Ipsos Happiness Index 2025 » à l’occasion de
la journée mondiale du bonheur ce 20 mars. Celle-ci montre qu’une large majorité des
personnes à travers le monde se disent heureuses, malgré des disparités en
termes de qualité de vie et d'accès aux ressources. En France, ce sentiment de
bonheur est particulièrement élevé, plaçant le pays parmi les plus heureux du
G7.
Les baby-boomers se distinguent comme la génération la plus heureuse, tandis que la génération X apparaît comme celle qui est la moins heureuse malgré taux élevé de satisfaction et une large majorité de ses membres s’estimant heureux.
La famille et les enfants restent la principale source de bonheur pour de nombreux Français, suivis par les amitiés et le sentiment d'être aimé. Cependant, la situation financière demeure une cause majeure de stress et d'insatisfaction, soulignant les défis économiques et sociaux auxquels les Français sont confrontés.
1/ Au niveau mondial et en France, plus de 7 personnes sur 10 déclarent être heureuses, les baby-boomers en tête
• Globalement, 71% des personnes se
disent heureuses, contre 29% malheureuses. Cette répartition reflète des
disparités en termes de qualité de vie et d'accès aux ressources à travers le
monde.
• En France, la proportion est plus
importante avec 73% des Français qui se déclarent heureuses, soit une légère
hausse par rapport à l'année précédente (+2 points), mais une baisse
significative depuis 2014 (-14 points). Malgré cette diminution, la France
reste en tête des pays les plus heureux du G7.
• Les baby-boomers sont les plus heureux
à l'échelle mondiale, avec plus de 75% le déclarant, à contrario ce sont les
membres de la GenX qui sont les « moins heureux » avec 32% se déclarant
malheureux mais une large majorité tout de même se déclarant heureux (68%).
• À l'échelle mondiale, un peu plus de 4
personnes sur 10 estiment avoir une bonne qualité de vie actuellement, contre
près de 3 sur 10 en France (30%). Cependant, 53% des personnes dans le monde
pensent que leur qualité de vie s'améliorera dans les cinq prochaines années,
un optimisme moins partagé en Europe, notamment en France, où seulement 29 %
partagent cet avis, révélant un certain pessimisme quant à l'avenir.
2/ La famille et les
enfants sont la principale source de bonheur pour près de la moitié des
Français (47%)
• La famille est cruciale pour le bonheur des Français, avec près de la moitié (47 %) citant leurs enfants et proches comme principale source de joie.
• Les amitiés jouent un rôle important dans le bonheur de près d'un tiers des Français (29%)
• Se sentir aimé est important pour 27 % des Français, renforçant l'estime de soi et apportant sécurité et confiance, quand les relations amoureuses sont une source de bonheur pour 26% des Français.
• Le foyer est un refuge pour 26% des Français, offrant confort et sécurité.
3/ La situation financière
est la principale source de malheur citée par les Français
• Près de la moitié des Français (48%) citent leurs difficultés financières comme une source majeure de stress et d’affliction.
• Près d'un tiers des Français (29%) ressentent un manque de sens ou de direction dans leur vie, ce qui affecte leur bien-être.
• 26% des Français sont préoccupés par l'instabilité politique et les tensions sociales, qui influencent négativement leur moral.
• Un Français sur 4 (25%) des Français
souffrent de problèmes de santé mentale, tels que l'anxiété ou la dépression,
qui nuisent à leur qualité de vie. Une proportion similaire est affectée par
des problèmes de santé physique, limitant leur capacité à profiter pleinement de
la vie.
4/ L’argent fait-il le
bonheur ?
• Pas tout à fait, les gens de tous niveaux de revenus choisissent leur situation financière comme le principal facteur de leur malheur mais leur principale source de bonheur réside dans leur famille et proches et le fait d’être aimés. Les personnes aux revenus modestes sont moins susceptibles d’affirmer qu'elles sont heureuses (62 %), bien qu’elles soient assez largement majoritaires, par rapport à celles aux revenus moyen (71 %) ou élevé (75 %).