La Direction
Interministérielle du Numérique (DINUM) et la Direction Générale des
Entreprises (DGE) ont annoncé des chiffres impressionnants lors de la troisième
édition de "L’État dans le nuage", soulignant l'impact significatif
de la doctrine "Cloud au centre" sur l'administration publique
française.
Les chiffres
• 132 millions d'euros
: Le
montant cumulé des commandes sur le marché UGAP a dépassé cette somme,
témoignant d'un engagement fort des administrations publiques envers le cloud.
• Croissance de 50% en
2024 :
La commande publique sur le marché UGAP a connu une augmentation substantielle,
atteignant 52 millions d'euros en 2024.
• 73% des acteurs
européens :
Une part significative du marché a été attribuée à des entreprises européennes,
renforçant ainsi la souveraineté numérique de l'Union.
• Un tiers dédié au
SecNumCloud :
Une partie en légère augmentation depuis 2023, démontrant la priorité à
accorder à la sécurité et à la confiance dans les services cloud.
La Ministre Clara Chappaz a réitéré son soutien à la commande publique, soulignant que
« Il
n'y a pas d'IA sans cloud ». Cette déclaration met en lumière
l'interdépendance entre l'intelligence artificielle et les infrastructures
cloud, essentielles pour innover et rester compétitif.
Un Bilan positif après trois ans et demi
• Une croissance
continue de l'empreinte cloud : L'adoption du cloud ne cesse de progresser,
confirmant sa place centrale dans la transformation numérique de l’État.
• Le SecNumCloud
s'impose :
Le label SecNumCloud devient une référence pour le cloud de confiance,
garantissant des standards élevés de sécurité.
• Un avantage aux
acteurs français et européens : Les entreprises locales bénéficient
majoritairement de cette dynamique, favorisant ainsi l'économie nationale et
européenne.
Sébastien Lescop, Directeur Général de Cloud Temple, Cloud de référence sur la scène française et internationale, commente ces annonces : « La doctrine cloud de l'État n'est pas une simple évolution technologique, mais un choix stratégique pour une administration plus efficace, plus résiliente et pleinement souveraine. Le plus grand budget informatique de France ne peut se contenter d'être un consommateur passif de technologies étrangères : il doit être un levier de croissance pour nos entreprises et un socle pour notre indépendance numérique. Les premiers retours concernant le bilan de la doctrine cloud au centre semblent prometteurs et chaque euro investi dans le numérique public doit contribuer à forger les champions français de demain. »