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[Initiatives] Coût de l’inaction climatique : Sitowie développe une solution de calcul à l’échelle d’un bâtiment dans son logiciel Predibat

Concept développé à l’échelle de la planète, le coût de l’inaction peut désormais, grâce au logiciel développé par Sitowie, être calculé bâtiment par bâtiment, permettant ainsi aux gestionnaires de patrimoine immobilier de faire des choix de travaux éclairés. 


Face à des actifs vieillissants et aux enjeux climatiques, l’inaction n’est pas neutre, elle détruit de la valeur

 

Dans une étude récente intitulée « Le coût de l’inaction », le Word Economic Forum chiffre les coûts liés aux dommages climatiques à plus de 1 000 milliards de dollars entre 2020 et 2024, un montant qui a plus que doublé en vingt ans. L’inaction des entreprises pourrait affecter leur profitabilité : entre 5 et 25% des bénéfices seraient ainsi menacés par les conséquences matérielles du changement climatique et la dégradation naturelle des bâtiments d’ici 2050. A l’échelle plus globale, si aucune action n’est prise pour tenter de réduire à zéro les émissions de CO2, et que le réchauffement climatique atteint 4,8°C en 2100, le coût des dommages est estimé à environ 60% du PIB actuel mondial selon l’Ifpen.

 

A l’échelle d’un bâtiment, le coût de l’inaction peut désormais être chiffré grâce au logiciel Predibat, qui permet d’en mesurer les différentes composantes. Choisir de ne pas agir dégrade la valeur d’un bien immobilier puisque cette inaction impacte le coût des travaux, qui seront plus élevés si réalisés plus tard, mais aussi le coût de la consommation énergétique ou encore le coût de la perte d’exploitation si le bâtiment devient inutilisable. Autant de conséquences de l’inaction qu’il est désormais possible de calculer avec précision et objectivité.

 

Avec cette nouvelle fonctionnalité, Predibat devient plus que jamais un outil d’aide à la décision

 

Illustration concrète de l’intérêt de calculer le coût de l’inaction, Sitowie a récemment accompagné un industriel français dans son arbitrage immobilier et financier entre conservation ou reconstruction d’un actif clé de production. Grâce au logiciel Predibat développé par Sitowie, deux scénarios clairs et chiffrés à horizon 10 ans ont pu être dressés :

 

• Maintien de l’actif de production existant, sans possibilité de faire de gros travaux car la production ne peut pas y être interrompue. Predibat a permis de chiffrer le coût de ce scenario, en analysant notamment son impact sur le coût des consommations énergétiques, sur les risques de coûts de travaux en urgence ainsi que sur le risque de perte d’exploitation (en cas de vacance forcée par exemple). Le coût a été calculé à hauteur 2 373€ par m² sur 10 ans.

• Construction d’un nouveau bâtiment de production : il s’agit du scénario le plus coûteux à court-terme mais du plus économique à long-terme car il permet d’éviter les surcoûts induits par l’inaction et ramène l’évaluation des risques de perte d’exploitation à 0 euro. In fine, on parvient à un coût 2 247€ par m² sur 10 ans, donc plus faible que pour le scenario de l’inaction, démontrant sa rentabilité sur le long terme. De plus, dans ce scénario, l’industriel se dote d’équipements neufs et ainsi préserve, voire augmente, la valeur de son infrastructure.


 

Yann Lefeuvre, Directeur scientifique de Sitowie rappelle : « L’inaction implique une perte d’exploitation. Elle a un impact direct sur l’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et même sur la valorisation des actifs. On constate que retarder les travaux, c’est les payer plus cher, plus tard. En moyenne, les travaux faits en urgence coûtent 35% de plus que les travaux qui ont été planifiés. Jusqu’à aujourd’hui le coût de l’inaction était conceptuel, il est désormais objectivable et mesurable. Pour qu’agir ne soit plus une injonction mais un choix rationnel ! »

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