Une adoption en
constante augmentation (+10 pts) par les entreprises en quête de solutions
fiables et souveraines
Baromètre
Yousign / Ipsos 2025 - Partie 1/3
- Où
en sont réellement les entreprises françaises ?
- Ont-elles
pleinement intégré cet outil à leurs pratiques ?
- Quels
bénéfices en retirent-elles ?
Pour
répondre à ces questions, Ipsos Digital et Yousign ont interrogé plus de 1 000
actifs Français. Autrefois perçue comme un simple outil optionnel, la signature
électronique est aujourd’hui un pilier du monde professionnel, particulièrement
depuis l’essor du télétravail. Son adoption croissante répond à un besoin
d’efficacité et de rapidité dans les processus administratifs et commerciaux.
Aujourd’hui,
plus d’un actif français sur deux (54%) utilise la signature électronique dans
son cadre professionnel (contre 44% en 2024, soit une augmentation de 10
points). Son intégration dans les entreprises est également massive : 74% des
organisations sont équipées d’une solution de signature électronique.
Sans
surprise, les départements Finances/Juridique/RH sont les plus grands
utilisateurs : 70% des salariés travaillant dans ces départements l’utilisent.
Viennent ensuite les fonctions “support” (secrétariat, services généraux,
achats et IT) avec 61% d’utilisateurs.
L’usage
de la signature électronique s’impose aussi bien pour des besoins internes
qu’externes. En interne, 69% des utilisateurs s’en servent pour valider des
documents officiels, approuver des processus ou faciliter la collaboration à
distance. En externe, ils sont 66% à l’utiliser pour prouver leur identité,
soumettre des documents légaux ou finaliser des contrats et transactions
bancaires.
Par
ailleurs, l’étude révèle une confiance affirmée des professionnels envers la
signature électronique : 73% des actifs français ont confiance en cet outil, un
chiffre qui monte à 86% chez les professionnels rattachés aux services
Finances/Juridique/RH.
Un outil plébiscité pour sa rapidité, sa sécurité et sa simplicité
L’adhésion
des professionnels français à la signature électronique repose avant tout sur
son efficacité. Parmi une liste de neuf avantages proposés, chaque utilisateur
a pu en sélectionner deux. Les plus cités sont :
• 50% estiment qu’elle leur fait gagner du temps,
• 36% apprécient sa simplicité
• 20% soulignent sa capacité à sécuriser les
documents, tout en leur garantissant une valeur légale (15%).
Au-delà
des aspects pratiques, l’impact écologique constitue un autre argument décisif
: 20%
des utilisateurs mettent en avant la réduction de la consommation de papier et
des envois physiques.
Et les
gains de temps sont considérables : 38% des professionnels estiment économiser
plus d’une heure par semaine grâce à la signature électronique.
Cybersécurité
et souveraineté : les Européens face aux défis de la digitalisation des
documents
Si la
signature électronique s’impose comme un gage de confiance et de performance,
la transformation numérique soulève aussi de nouvelles préoccupations,
notamment en matière de cybersécurité. Aujourd’hui, 63% des actifs français
considèrent leur entreprise comme digitalisée. Dans ce contexte, les craintes
liées à la sécurité des documents, des contrats et des identités numériques
sont bien présentes : 60% expriment des inquiétudes sur l’intégrité des
documents qu’ils manipulent au quotidien. Une inquiétude légitime puisque 20%
des actifs français déclarent avoir déjà été confrontés à un document numérique
falsifié ou compromis dans un cadre professionnel !
La
question de la souveraineté est également au cœur des débats. Pour 30 % des
salariés français, la localisation des serveurs en Europe est un critère
essentiel, révélant une exigence croissante en matière de protection et de
gestion des données sensibles.
La signature électronique est devenue un outil incontournable dans le monde professionnel, appréciée pour sa simplicité et son efficacité. Cependant, les enjeux de cybersécurité et de souveraineté numérique restent au cœur des préoccupations, incitant de plus en plus d’entreprises à se tourner vers des solutions européennes ou françaises, qui sont certifiées, jugées plus sécurisées, éthiques et transparentes. La fiabilité des documents numériques repose sur des protections solides, des prestataires certifiés et une attention accrue à la localisation des infrastructures. Pour s’imposer durablement, la signature électronique devra allier sécurité, performance et maîtrise des coûts afin de répondre aux attentes croissantes des professionnels.