Casavo, la scale-up européenne qui
simplifie l’achat et la vente de biens immobiliers grâce à la technologie,
publie une analyse approfondie de l’impact des diagnostics de performance
énergétique (DPE) sur les ventes immobilières en 2024.
À travers une étude
régionale basée sur les mandats signés et vendus via la plateforme, Casavo
révèle des tendances surprenantes, mettant en lumière la diversité des
comportements selon les classes énergétiques et les régions.
Une domination des DPE
D et E dans les ventes immobilières
Les logements classés D
et E dominent largement le parc immobilier mis en vente et vendu en 2024, et
ce, dans toutes les zones géographiques étudiées. Ces deux classes représentent
69,3 % des mandats chez Casavo, confirmant leur rôle clé sur le marché.
● Les
biens classés D affichent une part de 33,4% des mandats et 28,8% des
ventes, avec un taux de conversion (CR Mandat/Vente) de 23,7%.
● Les logements classés E se distinguent
également, représentant 35,9% des mandats et 36,7% des ventes, avec un taux de
conversion de 28,1%.
Malgré des baisses de
prix modérées, ces logements restent attractifs grâce à un équilibre entre
prix, disponibilité et performance énergétique acceptable pour de nombreux
acheteurs.
Des performances
inattendues pour les passoires thermiques
Contrairement à certaines idées reçues, les logements classés F et G, souvent qualifiés de passoires thermiques, ne sont pas nécessairement délaissés. Bien qu’ils subissent des baisses de prix notables, ils affichent des taux de conversion élevés, démontrant une demande réelle sur le marché :
● Les biens classés F affichent un taux
de conversion de 36,2%, témoignant de leur attractivité, notamment pour les
investisseurs ou acquéreurs prêts à entreprendre des rénovations.
● Les logements classés G atteignent un taux
impressionnant de 41,5%, avec une proportion de ventes notable de 4,9%.
Ces performances
s’expliquent notamment par des opportunités d’acquisition à prix réduit,
attirant des acheteurs prêts à relever le défi de la rénovation énergétique.
Des délais de vente qui
varient selon les classes énergétiques
Les délais moyens entre
la signature du mandat et l’acceptation d’une offre varient selon les classes
énergétiques, sans systématiquement pénaliser les passoires thermiques :
● Les biens A et B, bien que performants
énergétiquement, enregistrent des délais moyens de 96 jours et 70 jours
respectivement, en raison de leur rareté et de leur prix élevé.
● Les
classes intermédiaires (C, D, E) se situent autour de 79 à 99 jours, en
fonction des régions et des contextes locaux.
● Les passoires thermiques (F, G) enregistrent des
délais hétérogènes mais restent compétitives en termes de volume de ventes.
Des disparités
régionales révélatrices
Île-de-France
Les classes D et E
dominent les ventes, représentant plus de 65% des transactions, tandis que les
passoires thermiques affichent des taux de conversion respectables : 36 % pour
les biens F et 40% pour les biens G.
Paris
Les biens classés E
concentrent la majorité des transactions (42,3% des ventes), tandis que les
logements classés G, bien que peu nombreux, atteignent un taux de conversion
élevé de 45%.
Lyon
À Lyon, les logements classés D et E représentent plus de 71% des mandats. Cependant, la transformation en vente est plus élevée pour les logements bien notés, avec 36,36% des biens classés
C vendus. En revanche, les DPE F et G peinent
davantage à séduire les acheteurs, une tendance qui montre un intérêt croissant
des acquéreurs lyonnais pour la performance énergétique.
Nantes
À Nantes, les biens
classés D et E dominent le marché, représentant près de 72% des transactions.
Contrairement à d'autres métropoles, les logements énergivores F et G
rencontrent plus de difficultés à être vendus, avec un taux de conversion plus
faible que la moyenne nationale. Cette situation pourrait s’expliquer par une
sensibilisation accrue des acheteurs aux enjeux écologiques et aux nouvelles
réglementations locales encourageant la rénovation énergétique.
Aix-Marseille et
Nice-Antibes
Les logements classés F
et G enregistrent des performances remarquables, avec des taux de conversion
pouvant atteindre 26 à 45%, et des prix plus compétitifs attirant les
acquéreurs en quête d'opportunités.
« Cette étude révèle des tendances surprenantes qui vont au-delà des idées reçues sur la performance énergétique des logements. Si les biens classés D et E dominent naturellement le marché, les performances inattendues des logements classés F et G montrent qu’il existe une véritable demande, souvent motivée par des opportunités tarifaires ou des projets de rénovation. Chez Casavo, nous sommes fiers de contribuer à mieux comprendre ces dynamiques complexes et de fournir aux acheteurs comme aux vendeurs des outils et des données pour prendre des décisions éclairées. Le marché immobilier français en 2024 reflète une diversité et une résilience qui sont au cœur de notre mission », conclut Thibaut Serre, Directeur Général de Casavo.