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Du jamais vu depuis
cinq ans !
Il faut en effet remonter à 2020 pour connaître un mois de janvier aussi
dynamique pour l’ensemble des segments. Que ce soit Paris, la moyenne des
villes du Top 10, celles du Top 50 ou encore les zones rurales, toutes ont vu
leurs prix grimper au cours des trente derniers jours. Tandis que la capitale
progresse de +0,2%, les dix plus grandes métropoles françaises enregistrent
pour leur part une hausse de +0,1%. Soit, autant que les communes du Top 50.
Quant au secteur rural, il continue sur sa lancée avec une nouvelle
augmentation de +0,3%.
Malgré ces variations
positives, les prix n’ont en revanche pas bougé au niveau national depuis le
début de l’année (+0%). En cause ? L’évolution des tarifs dans les villes
moyennes, et le périurbain en général, qui peinent de leur côté à basculer
dans le vert.
Un mois de janvier
remarquable
• Les taux continuant à régresser, les villes
du Top 10 connaissent mécaniquement une accélération de leur reprise
• Ce regain de dynamisme pour un mois de
janvier tend à confirmer que le pire est derrière nous
• De quoi donner à penser que le prochain
printemps – période traditionnellement la plus active pour le marché
immobilier – pourrait s’avérer bien meilleur que 2023 et 2024... en espérant
que les conditions de crédit restent stables.
La grande majorité des
métropoles dans le vert
• Depuis le 1er janvier, seules trois
d’entre elles sont toujours orientées à la baisse. Si cette pression
baissière reste assez légère à Toulouse (-0,3%), elle est en revanche plus
marquée à Bordeaux (-0,6%) et Nantes (-1%). Il y a un an, seule une sur onze
était de retour en positif
• Si Lyon est particulièrement en forme (+2,1%
en un trimestre), c’est Montpellier qui fait la course en tête (+3,6% de
hausse en à peine six mois).
La reprise du marché pourrait prendre un peu plus de temps
• À première vue, tout semble jouer en
faveur d’un rebond du marché immobilier cette année. Entre janvier 2024 et
janvier 2025, le taux moyen sur 20 ans est passé de 4,2% à 3,4% en moyenne.
Ce qui représente, pour les ménages, un gain autour de 7% de leur capacité
d’emprunt en seulement un an
• Pourtant, depuis début décembre 2024, les
marchés des taux d’intérêt internationaux ont rompu avec la dynamique
baissière qu’ils connaissaient depuis novembre 2023
• Entre craintes de reprise de l'inflation,
politique économique de la nouvelle administration américaine et
interrogation sur les politiques des banques centrales, les causes possibles
sont multiples, mais une conséquence en particulier est à craindre pour le
marché immobilier : les banques pourraient ralentir voir inverser la baisse du
coût des crédits à l’habitat
• En quelques jours, les taux de crédit immobilier sont repartis à la hausse, balayant la quasi-totalité de la baisse accumulée depuis août 2024. La France suivra- t-elle le même mouvement ?