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Gymlib publie son deuxième rapport sur la qualité de vie au travail.
Intitulé « Les 4 tendances bien-être pour 2025 », il présente des cas pratiques
inspirants pour aider les RH et managers à transformer leurs espaces en
environnements plus sains et performants.
● Alors que 63% des salariés estiment que
leur employeur ne se préoccupe pas assez de leur bien-être, l'étude met en
lumière des solutions concrètes pour répondre aux attentes croissantes en
matière de qualité de vie au travail.
● Si en 2024, les salariés exprimaient des
attentes fortes vis-à-vis d’une gestion plus humaine et inclusive – avec en
tête le besoin d’un management bienveillant (48%), d’un meilleur équilibre vie
pro/perso (31%), et d’un engagement RSE accru (7 %) – en 2025, ces priorités se
traduisent par des initiatives concrètes. Les entreprises investissent dans la
formation des managers à la prévention de l’épuisement professionnel, l’accès à
des ressources de santé mentale et la création de liens sociaux entre
collaborateurs. Des leviers, désormais indispensables, pour la performance et
l’attractivité des organisations.
Gymlib, acteur du sport
en entreprise en France, publie sa seconde étude sur les évolutions
majeures en matière de qualité de vie au travail. Cette analyse s’intéresse aux
nouveaux enjeux auxquels les entreprises doivent répondre pour équilibrer
bien-être des salariés et performance organisationnelle.
Si en 2024, 6 salariés
sur 10 estimaient que les entreprises accordaient de plus en plus d’importance
à leur bien-être mental, la situation n’a pas suffisamment évolué. En 2025, 63%
des salariés affirment que leur employeur ne se préoccupe pas assez de leur
bien-être. Cette situation, couplée à une augmentation des cas de burnouts
(+515% entre 2017 et 2022) et des troubles musculosquelettiques, montre que
les défis restent immenses. L’étude présente des pistes concrètes et
inspirantes pour transformer ces problématiques en opportunités.
Si en 2024, 6 salariés
sur 10 estimaient que les entreprises accordaient de plus en plus d’importance
à leur bien-être mental, cela n’est pas suffisant. En 2025, 63% des salariés
estiment que leur employeur ne se préoccupe pas assez de leur bien-être. L’augmentation
des cas de burnouts (+515% entre 2017 et 2022) et des troubles
musculosquelettiques, montre que le défi reste de taille. Pour cela, l’étude
présente des pistes concrètes et inspirantes pour améliorer le bien-être des
collaborateurs.
1. L’augmentation des troubles
musculosquelettiques
58% des femmes et 51%
des hommes entre 18 et 64 ans déclarent souffrir de troubles
musculosquelettiques, qu’il s’agisse de douleurs lombaires, de tensions
musculaires ou de problèmes articulaires. Afin de prévenir ces troubles,
l’aménagement d’espaces de travail ergonomiques et l’encouragement à une
activité physique régulière sont des leviers essentiels.
L’ergonomie au travail,
grâce à des équipements adaptés comme les bureaux assis-debout, les chaises
ergonomiques, ou encore les repose-poignets, contribue à réduire les tensions
musculaires et à améliorer la santé physique des collaborateurs. En télétravail,
où beaucoup de salariés manquent d’un espace de travail dédié, le partage des
bonnes pratiques est devenu indispensable pour éviter les problèmes de posture.
Promouvoir l’activité
physique, au bureau comme à distance, est également un moyen efficace de lutter
contre la sédentarité. Non seulement 87% des salariés associent le sport au
bien-être des équipes, mais les activités sportives permettent aussi de réduire
l’absentéisme et d’améliorer la productivité, avec une hausse estimée à 8%.
2. Une santé mentale fragile,
particulièrement chez les jeunes actifs
La santé mentale des
salariés est un enjeu majeur, particulièrement pour les jeunes générations.
Entre 2017 et 2021, le taux de dépression chez les 18-24 ans a fortement
augmenté, passant de 11,7 à 20,8%. Pourtant, un nombre important de salariés
reste réticent à parler de leurs difficultés psychologiques et 30% d’entre eux
ont même envisagé de quitter leur entreprise pour protéger leur santé mentale.
Les entreprises peuvent adopter une approche proactive pour instaurer un environnement de travail sain, en valorisant les collaborateurs, offrant des opportunités d’évolution et en reconnaissant leur travail.
84% des salariés considèrent cela indispensable à
leur bien-être. Des initiatives comme des ateliers de relaxation ou des
activités physiques séduisent déjà 61% des salariés. De plus, 80% des 18-25 ans
jugent les valeurs de l’entreprise déterminantes dans leur choix d’employeur.
Enfin, rendre la thérapie accessible, avec des dispositifs comme "Mon
soutien psy", qui rembourse 10 séances de psychologie par an, est une
avancée importante, d’autant que 46 % des salariés souhaitent accéder à des
téléconsultations.
3. L’importance du lien social dans la
qualité de vie au travail
90% des salariés
considèrent que l’entente avec leurs collègues est essentielle à leur
épanouissement au travail. Pourtant, 40% des actifs mentalement fragiles
rapportent des rapports sociaux dégradés au travail.
Pour améliorer les
interactions, les espaces de travail doivent être repensés afin de favoriser
les échanges entre collaborateurs. De plus, la création de communautés
d’intérêts à travers des activités sportives ou solidaires renforce les liens
et encourage des relations plus personnelles entre les membres d’une équipe.
Il est aussi primordial
d’adopter une approche proactive pour prévenir les situations de conflit ou de
harcèlement. Cela implique la mise en place de politiques claires, d’équipes
référentes pour recueillir la parole des salariés et de formations pour les
managers afin de mieux gérer ces situations.
4. L’épuisement professionnel, un
phénomène à contrôler
Avec 62% des salariés
en mauvaise santé mentale attribuant cette situation à une charge de travail
excessive. Parmi les jeunes générations, 57% seraient prêtes à accepter une
baisse de salaire pour obtenir un meilleur équilibre entre leur vie
professionnelle et personnelle.
Cela oblige les
entreprises à repenser leurs pratiques. L’analyse régulière de la charge de
travail et l’ajustement de la répartition des tâches permettent de prévenir les
surcharges et d’améliorer les conditions de travail. Des initiatives comme la
semaine de 4 jours ou des horaires flexibles favorisent cet équilibre. Par
ailleurs, 44% des jeunes de 18 à 26 ans souhaitent pouvoir télétravailler.
Promouvoir la flexibilité et encourager la déconnexion sont des leviers
essentiels pour offrir un meilleur équilibre entre vie professionnelle et
personnelle. Accompagner les collaborateurs lors des moments clés de leur vie
est également crucial pour réduire la fatigue chronique et renforcer leur
engagement.
Nafisah Soormally, DRH
France de Gymlib, commente les enseignements du rapport : « Le bien-être au
travail est plus qu’une obligation morale : c’est un levier stratégique pour
fidéliser les talents et améliorer la performance. Qu’il s’agisse d’aménager
des espaces ergonomiques, d’introduire des initiatives sportives ou de mieux
accompagner la santé mentale, les entreprises ont tout à gagner en plaçant
l’humain au centre de leurs priorités. »
L’étude s’appuie sur des données issues de baromètres reconnus (Malakoff Humanis, Santé publique France, Onaps) et intègre des témoignages d’entreprises d’origines et de tailles variées, allant de Blablacar à Ricoh ou Starbucks. Elle combine statistiques clés et 25 cas pratiques pour illustrer les solutions. Ces initiatives proviennent de secteurs divers, garantissant une vue d’ensemble riche et applicable aux enjeux du bien-être au travail.