Madrid, Dubaï, Miami, Monaco et Milan figurent, dans cet ordre, dans le Top 5 du BARNES City Index 2025. Celui-ci répertorie les villes les plus recherchées par les UHNWI, « Ultra High-Net-Worth Individuals », c’est-à-dire les personnes détenant au moins 30 millions de dollars d’actifs nets.
« L’immobilier
de prestige s’est révélé être un rempart contre les incertitudes. Les trois
critères du BARNES City Index – affectif, pratique et financier – montrent
également que des villes comme Monaco et Milan, qui ont fait un bond
spectaculaire dans le classement, séduisent par leur capacité à offrir une
expérience à 360° via une fiscalité avantageuse, une infrastructure de qualité
et un style de vie raffiné », analyse Thibault de Saint Vincent,
président de BARNES.
« Madrid
ou Milan répondent aux attentes des UHNWI, qui privilégient des destinations
authentiques au cœur desquelles, peut s’immerger dans l’art de vivre tout en
bénéficiant de fondamentaux solides, c’est-à-dire d’écoles et d’universités de
qualité, d’infrastructures modernes et d’un potentiel de valorisation
important »,
complète Heidi Barnes, fondatrice de BARNES.
Fait
nouveau, Paris et New York, pourtant habituées historiques du Top 5, figurent
respectivement, en 6e et 7e position du BARNES City Index en 2025.
Des
investisseurs en quête de sens
Pour les HNWI et les UHNWI, posséder une propriété de prestige, voire plusieurs, représente souvent un aboutissement personnel et professionnel. En moins d’une décennie, de nouveaux comportements se sont généralisés, reposant sur l’utilisation en parallèle de deux ou trois résidences, voire plus. Il devient assez courant de posséder un pied-à-terre dans une grande ville de chaque côté de l’Atlantique ainsi que plusieurs lieux de villégiature à travers le monde dans lesquels partager la vie de famille selon les saisons, sur fond de télétravail généralisé.
Avec en fil conducteur cette circularité du processus
immobilier incarnée par les 7 « R » : revendre, réparer, rénover, réhabiliter,
réutiliser, recycler et réinventer. « Nous assistons à une révolution
silencieuse, l’engouement pour les biens mobiliers et immobiliers qui ont un
passé et une âme. Ainsi, nos clients recherchent des biens rénovés ou
transformés pour maximiser leur impact tout en respectant l’histoire des lieux »,
analyse Thibault de Saint Vincent.
Dans ce
contexte, le palmarès 2025 redistribue les cartes. Ainsi, Madrid, qui était en
4e position du BARNES City Index en 2024, en prend la tête cette année. Une
consécration pour la capitale espagnole, qui devient désormais la ville
européenne la plus attractive, devant Londres et Paris dont on avait longtemps
pensé qu’elles étaient des références indéboulonnables.
Il est intéressant de constater que dans le Top 10 figurent trois « villes du futur » : Dubaï à la deuxième place, Miami à la troisième et Austin à la dixième.