Ericsson et Nokia accueillent l'industrie européenne et les décideurs politiques pour un appel urgent à assurer l'avenir technologique de l'Europe.
Les leaders européens
de la connectivité, Ericsson et Nokia, sont au cœur d'une dynamique
technologique et économique visant à assurer la prospérité de l'Europe par
l'innovation, l'investissement, le leadership technologique et la réussite de
la numérisation sur la scène mondiale.
Soutenus par les
leaders européens de la technologie ASML et SAP, Ericsson et Nokia organisent
aujourd'hui, 16 janvier, à Bruxelles, un sommet unique sur la nouvelle ambition
industrielle pour l'Europe.
Le sommet a pour but de
catalyser l'élan dans l'ensemble de l'UE pour mettre en œuvre les actions
nécessaires à la réussite future de la numérisation en Europe, notamment en
créant un environnement réglementaire plus favorable et en rendant la région
plus attractive pour les investisseurs.
Des personnalités
politiques européennes de premier plan - dont Henna Virkkunen, vice-présidente
exécutive de la Commission européenne chargée de la souveraineté technologique,
Dariusz Standerski, vice-ministre polonais des affaires numériques, et Enrico
Letta, ancien Premier ministre italien - se joindront au sommet pour discuter
de la manière dont l'Europe peut donner suite aux avertissements de PDG
européens respectés du secteur technologique et mettre en œuvre les rapports
Draghi et Letta.
Börje Ekholm, président
et CEO d'Ericsson, Pekka Lundmark, président et CEO de Nokia, Christian Klein,
CEO de SAP, et Christophe Fouquet, CEO d'ASML, interviendront également lors du
sommet.
Ces PDG sont unis dans leur conviction que le leadership en matière de numérisation est essentiel pour assurer la prospérité future de l'Europe. Les CEOS disposent d'une vision et d'un savoir importants sur la manière de faire avancer les choses.
Mettre en œuvre les
rapports Draghi et Letta
Les recommandations du
rapport Draghi de septembre 2024 sur l'avenir de la compétitivité européenne
couvrent une série d'actions visant à favoriser l'innovation, à encourager
l'investissement dans les technologies clés, à permettre l'agrandissement et à réduire
la fragmentation.
Le rapport Draghi fait
suite au rapport d'Enrico Letta d'avril 2024 pour le Conseil européen et la
Commission européenne intitulé : Bien plus qu'un marché : Rapidité, sécurité,
solidarité - Donner au marché unique les moyens d'assurer un avenir durable et
la prospérité de tous les citoyens de l'UE.
Au cours du sommet, le
leadership de l'Europe en matière de développement des technologies de
connectivité sera mis en avant comme exemple de la manière dont la région a
établi un avantage concurrentiel - mais qui est actuellement menacé. Des
actions politiques urgentes sont nécessaires pour préserver la compétitivité de
l'Europe en matière de développement technologique par rapport à d'autres
régions.
Les chefs d'entreprise
participants insisteront sur le fait que les réseaux qui forment l'épine
dorsale de l'économie européenne et de l'innovation future doivent être sûrs et
fiables. La connectivité avancée est également essentielle pour la numérisation
de la défense. La boîte à outils de sécurité 5G est vitale et doit être étendue
à toutes les technologies de télécommunications, sa mise en œuvre devant être
achevée dans tous les États membres.
Un moment décisif
Considérant le début du
nouveau mandat de la Commission européenne comme un moment décisif pour une
action critique, les participants au sommet souligneront que des réformes
urgentes sont essentielles pour garantir la compétitivité, la prospérité et
l'influence mondiale de l'Europe à l'avenir.
Börje Ekholm,
président-directeur général d'Ericsson, et Pekka Lundmark, président-directeur
général de Nokia, font partie des hauts responsables technologiques européens
qui ont fait part de la nécessité d'une action urgente pour soutenir le secteur
technologique de l'Europe. Le sommet marque la première fois qu'Ericsson et
Nokia s'associent pour organiser et piloter une initiative de vision
industrielle, ce qui souligne l'importance et l'urgence que les deux
entreprises accordent à cette question.
Enrico Letta, président
de l'Institut Jacques Delors et ancien premier ministre italien, déclare : « Dans mon rapport
2024, j'ai souligné la nécessité urgente pour l'Europe d'accélérer les
investissements dans l'infrastructure de connectivité avancée afin d'assurer
son avenir. Le leadership dont font preuve des entreprises comme Ericsson et
Nokia en encourageant la collaboration avec d'autres innovateurs technologiques
européens, tels qu'ASML et SAP, est louable. Toutefois, pour renforcer la
compétitivité de l'Europe dans l'économie numérique mondiale, il est essentiel
non seulement de permettre une plus grande consolidation des télécoms, mais
aussi d'accorder la priorité à des investissements substantiels dans la
connectivité avancée. Cette priorité est essentielle pour combler les lacunes
en matière de connectivité sur l'ensemble du continent et faire en sorte que
l'Europe reste à la pointe de l'innovation technologique. »
Börje Ekholm,
président-directeur général d'Ericsson, poursuit : « La réunion unique
de quatre leaders technologiques met en évidence l'urgence de l'économie
européenne auprès des décideurs des États membres. Des entreprises, comme
Ericsson, investissent déjà de manière importante dans la R&D en Europe. Si
d'autres régions continuent à faire la course en tête, ce modèle ne pourra pas
survivre. Ces régions saisissent les opportunités qui s'offrent à elles par le
biais d'investissements, de politiques et d'aides réglementaires. Ce n'est pas
le cas de l'Europe. Pourtant, la solution est bien connue. L'UE doit mettre en
œuvre les recommandations des rapports Draghi et Letta pour permettre au
secteur technologique de jouer son rôle dans la prospérité future de
l'Europe. »
Pekka Lundmark,
président-directeur général de Nokia, déclare : « La compétitivité
européenne a déjà un pied dans la morgue. Notre PIB réel est inférieur de 30 %
à celui des États-Unis, la part de l'UE dans le classement Fortune Global 500
continue de baisser et notre avenir numérique semble plus incertain que jamais.
La bonne nouvelle, c'est que nous pouvons encore renverser la vapeur. L'Europe
doit créer un environnement dans lequel les entreprises souhaitent investir, en
particulier dans des technologies telles que l'IA, le cloud et la connectivité
avancée. Il ne peut s'agir d'une entreprise qui s'étale sur une décennie.
L'Europe doit agir dès maintenant sur des questions telles que la boîte à
outils 5G et les fusions de telco. Si l'Europe s'y prend bien, il s'agit d'une
opportunité considérable. Draghi et Letta ont déjà fourni le cadre. Il faut
donc agir. »
Christian Klein, PDG de
SAP, commente :
« Les nouvelles technologies seront synonymes de croissance et de
productivité accrue pour l'Europe. C'est pourquoi nous devons agir et stimuler
la numérisation dans tous les secteurs. Les décideurs politiques peuvent
soutenir la renaissance technologique européenne en réduisant les charges
réglementaires, en encourageant la R&D dans l'ensemble de l'économie, en
numérisant et en modernisant l'administration publique, en rendant l'Europe
plus attrayante pour les talents technologiques et en remodelant l'éducation de
manière à donner à la prochaine génération une meilleure compréhension des
relations complexes qui existent aujourd'hui entre le succès technologique et
le succès économique. »
Christophe Fouquet, PDG
d'ASML, conclut :
« Les grandes tendances telles que l'intelligence artificielle,
l'informatique omniprésente et la transition énergétique stimulent la création
de valeur et les opportunités économiques dans de nombreuses industries.
L'Europe peut participer à ces tendances et en tirer profit, grâce aux
semi-conducteurs et à la connectivité avancée, mais ne sous-estimons pas
l'ampleur du défi. Le reste du monde ne reste pas inactif. Pour que cela se
produise, il faut des cadres réglementaires, politiques, commerciaux et économiques
adéquats. C'est pourquoi il est si important de réunir les chefs d'entreprise,
les décideurs politiques et les innovateurs de la région pour stimuler notre
ambition collective dans cette nouvelle vague d'innovation. »