Urbyn publie le 1er panorama de
l’économie circulaire issu de 60 rapports annuels du SBF 120.
Le recyclage sort grand gagnant à 90%, quand les modèles économiques
circulaires de type "partage/fonctionnalité/service”, ne sont présents
qu’à hauteur de 12%.
Avec l’entrée en vigueur de la norme CSRD, Urbyn pose un état des lieux exclusif sur les politiques, engagements et réalisations RSE des plus grandes entreprises françaises - SBF 120.
En analysant 60 des 120 rapports annuels,
Urbyn formalise un tableau unique de l’engagement des grandes entreprises sur
le chemin de la transition énergétique, prise au prisme de l’économie
circulaire.
Un panorama exclusif
des engagements au sein du SBF 120 qui s’articule autour de trois parties
distinctes :
• Ressources et circularité
• Engagement et Communication
• Environnement et impact social
Ce rapport détaille les
enjeux de l’économie circulaire et illustre chaque partie avec des initiatives
concrètes de membres du SBF 120, notamment auprès de Nexity, Hermès, L’Oréal,
SEB, BNP Paribas, Publicis, Accor, Eiffage, Getlink, Aéroports de Paris, Fnac/Darty, JCDecaux, Carrefour, ALD, Danone, Sodexo, Capgemini et Forvia.
Un baromètre des
mentions éco-circulaires, comme outil de mesure de la progression des grands
comptes
L'analyse réalisée par
Urbyn se réfère à la norme E5 de la directive CSRD qui pose les contours de la
“gestion des ressources et de l’économie circulaire”.
En effet, celle-ci
préconise six exigences de divulgation (Disclosure Requirements - DR), proposées
par l’EFRAG, permettant aux entreprises de clarifier l’analyse de leurs
activités et de structurer la restitution de leurs rapports annuels.
Les principaux
enseignements
• Économie circulaire : 88% des entreprises
mentionnent le terme d'économie circulaire dans leur rapport.
• Gestion des
ressources et des déchets : un niveau de maturité relativement faible.
-
En
effet, bien que 85% d'entre elles évoquent des actions pertinentes de gestion
et de réduction des déchets, peu d'entre elles semblent travailler de manière
concrète à la limitation de leur impact et à la préservation des ressources.
-
Ainsi,
62% évoquent des initiatives de gestion des ressources naturelles et
-
Seulement
52% une limitation de l'extraction des matières premières.
On constate également
que les projets intégrant de nouveaux matériaux biosourcés sont encore timides
: ici aussi, seulement 42% d'entre elles y évoquent cette alternative.
• Techniques de
valorisation :
-
La
valorisation est un sujet largement abordé par les entreprises (82%), et
notamment le Recyclage (90%) qui semble bien implanté au sein des politiques du
SBF 120.
- Réemploi/Réutilisation : une intégration prometteuse (68%).
-
Des
thématiques très peu abordées : seulement 42% évoquent la notion de réparation,
43% la valorisation énergétique et 48% de seconde vie produit.
-
Les
entreprises qui s’en préoccupent le plus sont celles confrontées à des enjeux
de pollution et de limitations des ressources plus importants.
• Écoconception et
Design durable :
-
Un
sujet de plus en plus considéré par les entreprises : 63% des entreprises évoquent des initiatives
et 37% évoquent des actions d'éco-conception de leurs emballages.
• Modèles économiques
circulaires :
- C’est le sujet le moins évoqué avec seulement 45% des entreprises qui mentionnent un système de boucle fermée, et 12% évoquant des modèles de types "partage/fonctionnalité/service",
• Écosystèmes et
Parties prenantes :
-
Sujet
plutôt bien intégré : 77% des groupes évoquent des initiatives de
sensibilisation d'accompagnement ou de prise de positions vis-à-vis de leurs
parties prenantes.
Ce baromètre permettra
de suivre dans le temps, l’évolution de l’intégration concrète des enjeux de
l’économie circulaire par les plus grands acteurs économiques français.
« L’ambition du travail d’analyse de ce baromètre est de se doter d’un outil de mesure qui n’a pas vocation à sanctionner mais à éclairer et encourager la transition vers des pratiques moins gourmandes en énergie et en matière, plus éthiques et plus durables. Regarder ce que font les plus grandes entreprises françaises est source d’inspiration et, à bien des égards, d’encouragement » commente Julien Hamilius co-fondateur et président de Urbyn.