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[Etudes] Les Néo-Banques à la croisée des chemins

Syrtals, cabinet de conseil expert en monétique, paiements et services financiers, annonce la parution de la huitième Saison de son étude « Vous avez dit Néo-banques ? Évolutions et Perspectives en France et à l’étranger ».

 

Cette nouvelle édition continue de décrypter les évolutions majeures, les défis et opportunités qui caractérisent le marché ainsi que les stratégies nécessaires pour se démarquer, que l’on soit nouvel entrant ou acteur établi.

 

Un paysage en constante mutation

 

Après plus d’une décennie d’effervescence, les néo-banques ont profondément marqué le paysage financier mondial. L’étude Syrtals en recense aujourd’hui plus de 400   à travers le monde. Toutefois, si la croissance est toujours de mise, les défis restent bien présents notamment au titre de de la rentabilité ou de l’intensité concurrentielle, surtout face à une saturation progressive des marchés plus matures.

 

Angelo Caci, Directeur général adjoint du groupe Syrtals, souligne : « L’écosystème des néo-banques a atteint une maturité certaine dès lors que chaque protagoniste est désormais bien au fait des règles du jeu et des leviers sur lesquels il doit agir pour perdurer, et où toute nouvelle incursion peut s’avérer périlleuse si elle n’est pas alimentée par une stratégie affûtée et des ressources significatives. Les challengers, toujours agiles et innovants, tentent de monter en gamme tandis que les banques historiques ripostent avec des offres numériques compétitives. Le verdict final qui distingue les gagnants des perdants, réside de plus en plus dans la capacité à croître rapidement, atteindre la ligne de flottaison et diversifier son offre de services, synonyme de revenus stables et de fidélisation. »  

 

Tendances clés et défis majeurs

 

•   Quête de la rentabilité          

Alors que certaines néo-banques comme Nubank (Brésil), Revolut, Starling (Royaume-Uni), Kakaobank (Corée du Sud), Nickel (France) affichent des bénéfices depuis plusieurs années, d’autres sont devenues profitables lors de l’année écoulée (Monzo/UK, Bunq/Pays-Bas, Tyme Bank/Afrique du Sud, Dave/Etats-Unis…) alors que les dernières pourraient décliner ou disparaître, faute de modèle économique viable ou de nouvelle levée de fonds

 

•   Concentration et rachats       

Sans surprise, certaines néo-banques deviennent des cibles à l’instar du rachat de Shine par Ageras, de Monese par Pockit, de Moneylion par Gen Digital tandis que les mieux loties saisissent des opportunités pour accroître leur rayon d’action au travers d’acquisitions ciblées. Cette année, Regate est entré dans le giron de Qonto, Nubank a mis la main sur la société Hyperplane, Chime s’est emparé de Saltlabs…

 

•   Internationalisation comme vecteur de croissance     

Plusieurs néo-banques misent également sur l'expansion géographique pour maintenir leur dynamique. Parmi elles, Revolut poursuit son développement en Inde et en Amérique latine au Mexique, Qonto étend ses activités dans 4 nouveaux pays européens, Nubank et Uala rivalisent au Mexique et en Colombie.

 

•   Diversification des offres        

Au-delà de la gestion des comptes et moyens de paiement, il importe d’enrichir régulièrement la gamme de produits à destination des particuliers (épargne, crédit, investissement, bourse, cryptos, BNPL…) ou des entreprises (gestion des dépenses professionnelles, facturation, comptabilité, monétique commerçante, reporting.

 

•   Technologie et Innovation comme leviers stratégiques          

L'incontournable essor de l’intelligence artificielle pourrait rebattre les cartes en matière d’automatisation et d’optimisation dans divers registres :  expérience utilisateur, support clients, lutte contre la fraude, personnalisation, recommandations et conseils… Ainsi, les annonces fleurissent tant de la part des nouveaux entrants que des établissements historiques.

 

Focus sur le marché français

 

En France, les néo-banques et les banques en ligne ont indéniablement réussi à séduire et fidéliser des millions de clients d’autant plus qu’elles peuvent adresser la quasi-totalité des segments éligibles, des plus généralistes aux plus spécifiques (ex : ados, urbains, voyageurs, finance responsable) sans oublier les freelances et professionnels qui ont l’embarras du choix grâce à des offres packagées.

 

Tour d’horizon international

 

Nous avons analysé les caractéristiques de plusieurs régions du globe et les parcours d’acteurs emblématiques.  Ainsi que nous l’évoquons régulièrement, il importe assurément de rappeler combien il faut tenir compte des particularités de chaque pays en question (ex : structure du secteur financier, réglementation locale, taux de bancarisation, nature des compétiteurs…) afin de mieux appréhender l’état des résultats, aléas et perspectives dans le temps. Si Nubank, Revolut, Kakaobank ont respectivement dépassé le cap des 100, 50 et 25 millions de clients, de telles prouesses peuvent s’avérer plus difficiles pour des belligérants nationaux, moins bien financés ou inspirés, ou bien arrivés tardivement sur un marché déjà encombré. 

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