Experteam, société de conseil et d’expertise IT, et Mozzaik365, éditeur de solutions de Digital Workplace intégrées à Microsoft 365, présentent les résultats d’une étude mettant en lumière les grandes tendances liées à l’adoption et à l’usage du Digital Workplace en 2024.
Pour mener à bien ce baromètre, 44 entreprises de
différentes tailles et évoluant dans tous les secteurs d’activités ont été
sondées. Le profil des répondants comprend principalement des Directions
générales, des DSI, des DRH et des Directions de la communication. L’étude a
été menée à la fin du premier semestre 2024 auprès de clients d’Experteam et
Mozzaik365.
Principaux enseignements de ce premier baromètre
- Les grands enjeux du
Digital Workplace
Invités à classer les
grands enjeux du Digital Workplace, la majorité des sondés positionne le sujet
de la collaboration à la première place (près de 34%). Arrivent ensuite la
sécurité (26,3%), la mobilité/hybridation du travail (22,5%). A contre-courant
du ras-de-marré médiatique qu’elle engendre, on notera que l’l’IA se classe
pourtant en dernière position des enjeux stratégiques évoqués avec 17,2%.
- Perception du degré
de maturité des environnements déployés
47,3% des répondants considèrent que l’environnement déployé dans leur organisation est aligné avec les attentes des utilisateurs, alors que 34% estiment qu’il ne l’est pas. Enfin, 18,1% estiment que l’environnement digital dont ils disposent va même au-delà des attentes exprimées. Sur cette thématique, on note également des différences de perception en fonction de la taille des entreprises. Les organisations de moins de 500 collaborateurs estiment une maturité de leur environnement digital supérieure aux attentes des collaborateurs (44%), alors que pour les entreprises de plus de
5 000 utilisateurs, la tendance est
largement inversée et 75% la considèrent comme inférieure.
- Accompagnement mis en
place pour améliorer l’adoption des outils
Questionnés sur
l’adoption effective des solutions digitales déployées, la majeure partie des
personnes interrogées estime que les outils digitaux proposés sont largement
utilisés par les salariés. Pour faciliter l’adoption des technologies, diverses
stratégies sont employées : si 30% déclarent encourager les nouveaux usages
grâce à des ambassadeurs internes, la formation occupe pour sa part la deuxième
position (26,6%) suivie par l’accès à des bases de connaissances, puis le
coaching en dernière position (19%)
- Le point sur la
productivité
Bien que 83% des
répondants reconnaissent que la data obésité, ou surcharge d'informations, nuit
globalement à la productivité de leurs employés, 61% considèrent néanmoins que
le partage d'informations sur plusieurs canaux présente une réelle opportunité
pour booster la productivité de leurs équipes. Outlook/Gmail (46,3%),
Teams/Google Meet (33,3%) et Sharepoint/GoogleSite (20,3%) se démarquent comme
les outils les plus fréquemment utilisés. On remarque enfin que l’utilisation
de ces solutions est encore très largement liée à la communication interne,
avec seulement 16,6% des sondés qui considèrent que ces technologies sont utilisées
par leurs salariés pour développer leur productivité personnelle (16,6%).
- Zoom sur le Low
code/No code et l’approche Citizen Developer
Encore méconnue il y a
quelques années, l’approche citizen développeur qui promet un développement par
tous et pour tous semble gagner du terrain.
En 2024 Ils sont ainsi
32,1% décideurs à déclarer que leur entreprise a initié une démarche Low
Code/Citizen Developer dans leur organisation. Globalement, cette démarche est
intégralement encadrée par la DSI. La grande majorité des répondants a opté
pour la solution Power Platform pour piloter leur projet (près de 67 %) contre
11% pour DAMAAS.
- L’importance de la
cybersécurité :
Le sujet de la
cybersécurité est un élément essentiel de la gestion des espaces de travail
numériques. Sur ce point, bien que 64 % des répondants déclarent recourir à un
SOC (Security Operational Center), on notera que la majorité d’entre eux ont
opté pour une approche externalisée et que les grandes organisations sont les
plus utilisatrices de ce type de service (83 %). Concernant l'authentification
multifacteur (MFA), 89% des participants confirment son déploiement au sein de
leur structure. Si ces chiffres peuvent paraitre encourageants, certaines
avancées sont encore nécessaires si l’on considère que plus de la moitié des
organisations interrogées n’ont pas encore basculé vers une approche
sécuritaire Zero Trust (53%).
- La place de l’IA
générative dans le quotidien des organisations
La recherche révèle que
les entités de moins de 500 employés tendent à adopter l'intelligence
artificielle générative (IAG) plus massivement, tandis que les grandes
entreprises en feraient une adoption plus modérée. L’étude met également en
lumière des écarts significatifs selon les secteurs d’activité, avec un secteur
industriel qui intègre largement l'IA, contrairement au secteur public où son
déploiement et son utilisation restent limités.
Côté usages, l’IA générative serait principalement employée à des fins de création de contenus (47%) et d’intelligence documentaire (42 On notera également avec un peu de surprise que seuls 31% des sondés déclarent avoir mis en place un dispositif visant à encadrer et accompagner son utilisation. Quant à l’appréciation de l’apport de productivité lié à l’usage de l’IA générative, ils sont 25% à déclarer qu’elle devrait permettre de dégager entre 5 et 15% de productivité, 6,8% à juger qu’elle améliorera la productivité de plus de 30%, et 27% à estimer que l’espérance de gain est encore difficile à évaluer. Enfin, en matière de ROI attendu, 50% des sondés n’arrivent pas à définir un horizon temps précis,
31%
l’estiment à 2 ans, 15,9% à 5 ans et 2% à 10 ans.
Sébastien Marché
Directeur général d’Experteam commente : « Au cœur des préoccupations des DSI, le
sujet de l’évolution du Digital Workplace va continuer d’occuper une place
centrale ces prochaines années. Poussées
par la montée en puissance des nouveaux environnements de travail, de leur
sécurisation et de leur accessibilité en toutes circonstances, les entreprises
vont devoir déployer en continu de nouvelles ressources pour permettre à leurs
équipes de collaborer encore plus efficacement, de gagner en confort de travail
et en productivité. »
Florian Bouron chez Mozzaik 365, poursuit : « Il est intéressant de noter que le sujet du Digital Workplace se positionne bien au-delà d’un sujet 100% technique et qu’il est également porté par différentes directions métiers qui cherchent à offrir à leurs équipes une expérience utilisateur de premier plan. En ce sens, les Directions de la Communication et les DRH sont par exemple largement impliquées dans ces projets. »