Une étude Mon Placement Placement sur les comportements d’épargne des Français;
Différences liées au genre et à l’âge, contradictions entre recherche de rendement et besoin de sécurité.
Mon Petit Placement, la
fintech lyonnaise qui démocratise depuis plus de 7 ans l’investissement
financier auprès des particuliers, a souhaité connaître de manière plus fine
les attentes des Français en matière d’épargne, en les interrogeant sur leurs
habitudes, leurs freins et leurs attentes pour 2025, à l’aune de leur âge et de
leur genre. Les résultats de cette étude permettent d’identifier les
spécificités inhérentes à l’épargne féminine, les fractures générationnelles en
matière d’épargne (notamment dues à l’importance et aux effets de l’éducation
financière), ainsi que les paradoxes des comportements des Français en matière
d’épargne, qui aspirent au rendement mais privilégient encore beaucoup la
sécurité. Décryptage.
Concilier sécurité et
rendement, l’éternelle contradiction des Français
Le rendement et la
sécurité sont les deux principaux critères cités par les répondants (tous
groupes confondus) lorsqu’ils sont interrogés sur les éléments influençant
leurs choix d’investissement, preuve que le sujet de l’épargne est pour eux un
vrai dilemme. Les personnes interrogées par Mon Petit Placement se déclarent
prêtes à se tourner vers des produits plus dynamiques, sans pour autant passer
à l’action.
La composition des
contrats d’assurance-vie, qui demeure le placement préféré des Français, révèle
pourtant une nette préférence pour la sécurité, puisque 56% des particuliers
qui détiennent une assurance-vie ont un contrat composé d’un mix entre fonds
euros et unités de compte. Les Français sont en recherche de rendement, et donc
attirés par des produits d’épargne dynamiques, mais ne semblent pas tous prêts,
pour autant, à prendre davantage de risques. Cette plus ou moins grande
appétence au risque se manifeste différemment en fonction du genre et de l’âge.
Quels seraient les
choix des Français s’ils pouvaient placer davantage d’argent chaque mois ?
Interrogées sur le sujet, les femmes souhaiteraient investir en priorité dans
l’immobilier, les actions et les ETF, quand les hommes, de leur côté, citent
d’abord les actions et les ETF, l’immobilier arrivant seulement en 3e position.
Dans leur ensemble, 73% des Français choisiraient des produits d’épargne plus
dynamiques (actions et cryptomonnaies) s’ils avaient le choix.
Épargne féminine : des
versements moins importants, une recherche de sécurité plus forte
L’étude réalisée par
Mon Petit Placement met également en lumière d’importantes différences entre
les comportements des femmes et ceux des hommes, à la fois dans les supports
privilégiés, les montants versés chaque mois, les objectifs ou encore l’appétence
au risque. Lorsqu’on interroge les Français au sujet des placements sur
lesquels ils versent le plus d’argent, les femmes citent en premier leurs
livrets d’épargne (pour 38% d’entre elles), suivis de près par l’assurance-vie
(36%). Les femmes placent davantage d’argent sur les livrets que les hommes (36%
d’entre elles mettent jusqu’à 200€ chaque mois dessus, contre 29% des hommes),
preuve que « l’épargne de sécurité » est un objectif important pour elles,
après celui d’augmenter leur capital, mais avant la préparation de leur
retraite. Quant aux hommes, ils privilégient les rendements à long terme et la
préparation de leur retraite.
La préférence pour l’assurance-vie est nettement plus marquée chez les hommes, qui sont d’ailleurs plus nombreux que les femmes à en avoir plusieurs (11 points de plus) et versent des sommes plus importantes chaque mois. En toute logique, ces différences dans les comportements d’épargne ont un impact sur les montants épargnés. Les femmes ont en moyenne 26 000€ sur leur assurance-vie, soit
16 000€
de moins en moyenne que les hommes.
Les écarts ne
s’arrêtent pas là. Les hommes sont plus enclins que les femmes à investir dans
des supports risqués et à rechercher le rendement. 31% d’entre eux ont une
assurance-vie composée uniquement d’unités de compte (UC), contre 22% des
femmes. Les hommes se distinguent par une prise de risque plus élevée, une plus
grande diversité de placements et des montants d’investissement supérieurs.
Même si les femmes sont plus longues à convaincre, une fois rassurées sur leurs
choix d’investissement, elles ont tendance à être plus réfléchies et à moins
surréagir.
Une fracture
générationnelle en matière d’épargne : 35 ans, l’âge charnière
L’étude révèle
également des différences de comportement en fonction de l’âge, notamment une
préférence marquée pour les livrets chez les plus jeunes. 72% des moins de 25
ans placent par exemple de l’épargne régulièrement sur leur livret A, alors que
les plus de 55 ans sont seulement 36% à le faire. Une situation qui s’explique
probablement par un manque de pédagogie auprès des plus jeunes sur les
caractéristiques des différents produits d’épargne, et/ou par un capital
insuffisant pour explorer différentes possibilités. À mesure qu’ils avancent en
âge et se sont construit une épargne de précaution, les Français placent de
moins en moins d’argent sur leurs livrets ; signe qu’ils parviennent peu à peu
à se construire une éducation financière.
L’assurance-vie devient le support sur lequel les Français placent le plus gros montant à partir de 35 ans. Les moins de 35 ans affichent une part notablement élevée de contrats majoritairement en unités de compte, ce qui reflète leur capacité à prendre du risque pour aller chercher du rendement. Avec l’âge, les Français cherchent à sécuriser leurs placements et optent davantage pour des assurances-vie avec un mix fonds euros et unités de compte, plutôt que pour des produits 100% unités de compte. La part des contrats exclusivement en unités de compte diminue avec l’âge ; elle représente 17% chez les plus de
55 ans, contre 37% chez les moins
de 25 ans.
L’étude montre
également que les Français de moins de 35 ans ne pensent pas encore à préparer
leur retraite. Cet âge semble marquer un infléchissement dans les comportements
d’épargne. Passé 35 ans, les Français sont plus de la majorité à avoir
plusieurs assurances-vie ; 74% des 55 ans et plus en ont plusieurs. Les
versements étant globalement plus élevés avec l’âge, le montant total moyen
dont disposent les Français sur leur assurance-vie progresse également au fil
de leur vie : 7 000€ en moyenne à 25 ans, contre 98 000€ en moyenne pour
les plus de 55 ans, soit un écart de 91 000€ entre les deux.
Les moins de 25 ans
représentent la classe d’âge déclarant avoir le plus de cryptomonnaies et de
comptes-titres, ce qui révèle leur appétence pour des supports modernes et
rapides. S’ils pouvaient placer davantage d’argent chaque mois, les Français
les plus jeunes (moins de 25 ans, moins de 35 ans) privilégieraient d’ailleurs
les actions, l’immobilier, les ETF et les cryptomonnaies.
En dépit des
différences liées au genre ou à l’âge et des contradictions des Français,
l’étude fait ressortir des points communs aux différents profils :
• Le premier objectif
des Français en matière de placement pour 2025 est l’augmentation du capital à
long terme (73%), devant la préparation de la retraite (39%) et la constitution
d’une épargne de sécurité (39%).
• L’assurance-vie est le
placement préféré des Français (pour 72% d’entre eux), suivie par les livrets
(pour 42 % des Français). Et même si les moins de 25 ans placent les plus gros
montants sur leurs livrets (une tendance qui change à partir de 35 ans), plus
de la moitié (53%) des moins de 25 ans ont déjà une assurance-vie.
• Le rendement est le
critère qui influence le plus les choix d’investissement des Français pour
l’avenir (89%), avant la sécurité (44%), la fiscalité et l’impact.
Thomas Perret, CEO et co-fondateur de Mon Petit Placement, conclut : « Tous ces insights montrent bien la pertinence de notre approche, qui consiste à s’adapter à tous les profils et à délivrer un accompagnement personnalisé sur le sujet de l’épargne. Chacun vient avec ses problématiques, ses contraintes et ses freins. Mon Petit Placement ne fait pas de différence entre un jeune et un moins jeune, une femme et un homme (seulement 23% des clients Mon Petit Placement sont des clientes), un profil éduqué sur le sujet de l’épargne et un autre moins avancé, les gros porte-monnaie et les plus modestes… C’est d’ailleurs pour mieux refléter nos convictions que nous avons récemment effectué un rebranding, pour faire comprendre au plus grand nombre que nous nous adressons à chacun, peu importe le profil.
Le nerf de la guerre reste l’éducation financière. Près de 20% de nos clients sont passés à des produits plus dynamiques dans l’année après avoir souscrit une assurance-vie en fonds euros, tout cela grâce à un accompagnement personnalisé et de la pédagogie. C’est en ce sens que nous ouvrons les portes d’un nouveau monde de l’épargne ! »