• 90% des banques prévoient un budget dédié à l’IA Générative dans les années à venir.
• 9 banques interrogées sur 10 relèvent une
amélioration de l’expérience et de la satisfaction de leurs employés.
• 6% des sondés disposent d’un cadre de
gouvernance “bien établi” en matière d’IA générative.
SAS, leader mondial en
matière de données et d’IA, dévoile les résultats d’une étude mondiale et
intersectorielle menée avec Coleman Parkes Research auprès de 1 600 décideurs
interrogés dans
20 pays, afin de comprendre l’impact de l’IA générative (GenAI)
sur leurs opérations. Parmi les secteurs étudiés, l’industrie bancaire fait
l’objet d’un rapport dédié.
D’après ce nouveau
rapport, le secteur financier s’implique fortement dans l’appropriation de
l'intelligence artificielle générative. En effet, 17% des cadres bancaires ont
pleinement intégré la Gen AI dans leurs processus. 3 sur 5 l’utilisent
partiellement, tandis que le reste des répondants projette une utilisation
prochaine.
« La GenAI est
manifestement une tendance majeure dans tous les secteurs à l'heure actuelle,
mais peut-être de manière plus significative dans les services financiers. Notre
enquête a révélé que les banques, ainsi que les assureurs, utilisent
actuellement la GenAI à des taux plus élevés que les autres secteurs. Parmi les
nombreux avantages constatés par les premiers utilisateurs, l'un des plus
souvent cités par les dirigeants bancaires concerne la gestion des risques et
la conformité, où près de neuf sur dix ont fait état d'améliorations après le
déploiement de la GenAI », déclare Alex Kwiatkowski, Director of
Global Financial Services chez SAS.
Les banques misent sur
l'IA, budgets à l'appui
D’après le rapport, 60%
des sondés utilisent déjà l’IA générative. 38% prévoient de le faire d’ici deux
ans. Des intentions stratégiques qui se retrouvent dans les feuilles de route
budgétaires : 90% ont déclaré avoir déterminé un budget dédié à la GenAI pour
l'année à venir.
Pour preuve, six sur
dix expliquent avoir déployé au moins un cas d’usage de la GenAI à ce jour - le
taux le plus élevé de tous les secteurs d'activité. Des cas d’usage spécifiques
à cinq fonctions :
• Le marketing (47%)
• L’informatique (39%)
• Les ventes (36%)
• La finance (35%)
• Le service client (24%)
« La GenAI est une
technologie à double tranchant pour les banques : elle a été utilisée par les
criminels pour commettre des fraudes, plus rapidement que les banques ne
peuvent l'adopter pour protéger leurs clients. Les entreprises qui franchissent
le pas de la GenAI peuvent en attendre bien plus que de meilleures mesures de
protection contre la fraude. Les entreprises pionnières dans la mise en œuvre
de la GenAI voient déjà des retours sur investissement dans de nombreux
secteurs de la banque », note
Stu Bradley, Senior Vice President of Risk, Fraud
and Compliance Solutions chez SAS.
La GenAI porte déjà ses
fruits
Les avantages de la
GenAI dans le secteur bancaire sont concrets et se manifestent déjà, en
particulier dans les processus internes. Parmi les dirigeants ayant intégré la
GenAI, une grande majorité constate des gains dans les domaines suivants :
• L'expérience et la satisfaction des employés
(90%).
• La gestion des risques et la conformité (88%).
• Le gain de temps et la réduction des coûts
opérationnels (85%).
82% des sondés ont
signalé des améliorations en matière de satisfaction et de fidélisation de la
clientèle, 78% constatent des gains d'efficacité dans le traitement de grands
ensembles de données et 76% en matière de ventes ou de parts de marché grâce à
des informations fondées sur des données.
Le marketing est apparu
comme le domaine le plus courant d'utilisation de la GenAI par les banques,
cité par 47% des responsables interrogés. Une étude SAS connexe, basée sur une
enquête distincte auprès de professionnels du marketing, a révélé que les
spécialistes du marketing bancaire utilisent le plus souvent la GenAI pour les
interactions avec les clients (44%) et la rédaction de textes (33%). Ils
prévoient également d'étendre son utilisation au cours de l'année prochaine au
ciblage de l'audience (64%) et à l'analyse des tendances (64%).
La réussite de la GenAI
soumise à condition
Comme beaucoup
d'investissements, la GenAI comporte un degré de risque et d'incertitude. Les
principales préoccupations des dirigeants bancaires concernent la protection de
la confidentialité (74%) et de la sécurité (71%) de leurs données - et de
celles de leurs clients. Une solution potentielle ? Les données synthétiques.
Près d'un tiers (29%) utilise déjà cette forme de GenAI, et 33% déclarent
l'envisager activement.
Les défis de mise en
œuvre constituent un autre obstacle auquel est confronté le secteur bancaire.
Plus de la moitié (54%) ont déclaré que l'utilisation d'ensembles de données
publiques et propriétaires a été, ou sera probablement, un obstacle à la mise
en œuvre de la GenAI. Et presque autant (49%) ont déclaré avoir des difficultés
à faire passer la GenAI du stade conceptuel au stade pratique.
Enfin, les dirigeants
bancaires s'inquiètent également de la gouvernance et de la réglementation
autour de la GenAI. Seulement 6% des personnes interrogées ont déclaré que leur
cadre de gouvernance actuel était « bien établi ». La plupart (58%) ont indiqué
que leur cadre est « en cours de développement », mais plus d'un tiers
considère que leur cadre est soit « ad hoc ou informel » (27%), soit «
inexistant » (9%).
Quels sont les plus
grands obstacles à la mise en œuvre d'une gouvernance et d'un suivi efficaces ?
Pour près d'un tiers (30%) des répondants les obstacles sont les limitations
technologiques et le manque de transparence et de responsabilité.
« La GenAI est en train de changer le monde de la banque d'une manière qui était auparavant inimaginable - et à une vitesse étonnante. Il n'y a pas de raccourci pour la gouvernance de l'IA dans le secteur bancaire ou dans tout autre secteur. Une IA digne de confiance nécessite des fondations centrées sur l'humain et doit incarner les autres principes fondamentaux de l'innovation responsable, notamment l'inclusivité, la transparence et la responsabilité », conclut Alex Kwiatkowski.