Grâce aux investissements technologiques
des DAF, une hausse du chiffre d’affaires de 24,5 millions d’euros est prévue
au cours des trois prochaines années.
Selon une étude récente
menée par Payhawk, 48% des DAF estiment que les avancées technologiques
entraîneront une augmentation de la taille des équipes d’environ 12% dans les 5
prochaines années
Une technologie qui
génère des opportunités plutôt que de les remplacer ? C’est en tout cas ce qui
ressort de l’étude sur l’état d’usage de la technologie par les DAF réalisée
par Payhawk, une plateforme proposant une solution de gestion des dépenses pour
les entreprises dans 32 pays.
Cette enquête, menée
par Coleman Parkes, un institut de sondage indépendant, auprès de 1 000 DAF et
responsables financiers, dont 175 Français, révèle que 65% des répondants
considèrent que leurs outils technologiques n’ont pas évolué aussi rapidement que
leurs besoins. Ces résultats démontrent la nécessité d’investir afin de combler
ces lacunes pour soutenir la croissance future des entreprises.
Une technologie adaptée
à l’évolution du rôle du DAF
Selon les résultats de
cette étude, 93% des DAF ont vu leurs responsabilités augmenter au cours des
trois dernières années. En dépit de cette transformation significative, 65% des
répondants considèrent que la fonction doit poursuivre son évolution pour se
tourner encore davantage vers l’extérieur.
« Le DAF ne se contente
plus de jouer le rôle de garant de la bonne santé financière de l’entreprise.
Il joue également un rôle clé de leader grâce à l’accès aux données facilité
pour prendre de meilleures décisions. Afin de remplir pleinement leur fonction,
les départements Finance doivent investir dans des technologies adaptées qui
permettront de soutenir efficacement la croissance de leur entreprise », déclare Hristo
Borisov, PDG de Payhawk.
En cause ? Des piles
technologiques actuelles encore trop limitées : seulement 23% déclarent que
leurs outils technologiques leur permettent de traiter et d’exploiter
efficacement les données, de plus en plus nombreuses. Plus inquiétant encore,
35% des répondants jugent que leur pile technologique ne pourra pas soutenir
leur croissance future. Pour les entreprises ayant des ambitions
internationales, 42% considèrent même qu’elle constitue un frein à leur
expansion.
Pour couronner le tout,
la quasi-totalité des répondants (99%) déclare avoir été confrontée à un
problème concernant leurs outils technologiques au cours de l’année écoulée –
parmi les défis rencontrés, nombreux sont ceux qui étaient liés aux données : visibilité
limitée (51%), informations peu pertinentes (44%), retards (42%) et données
inexactes (37%).
Un espoir fondé sur
l’investissement
Afin de résoudre ce
problème, près d’un tiers des DAF interrogés prévoit d’opérer des « changements
significatifs » au sein de sa pile technologique au cours de l’année à venir.
L’investissement dans les outils destinés au DAF devrait augmenter en moyenne
de 18% sur les cinq prochaines années, soit un montant moyen d’environ 177 000€.
Aussi, les attentes en
matière de retour sur investissement (ROI) sont élevées : une hausse moyenne de
14% du chiffre d’affaires – soit 24,5 millions d’euros en moyenne pour les
grandes entreprises –, une augmentation de 16% du taux de croissance annuel
composé (CAGR) et une hausse de 20% des flux de trésorerie.
Toutefois, personne ne
s’attend à ce que la technologie supplante les êtres humains. 48% des DAF
estiment que les avancées technologiques entraîneront une augmentation de la
taille des équipes d’environ 12% dans les 5 prochaines années, notamment en
raison de la nécessité de consacrer davantage de temps au soutien stratégique
de l’organisation. Toutefois, l’IA devrait représenter une large part des
investissements – 87% des DAF déclarent qu’ils font confiance à l’IA pour les
décharger d’au moins une partie de leurs responsabilités.
« Ce désir de poursuivre leur évolution est symbolisé par le fait que les DAF se concentrent aujourd’hui davantage sur l’augmentation du chiffre d’affaires que sur la réduction des coûts. Cela va de pair avec la volonté d’investir dans des outils adaptés. », ajoute Hristo Borisov.