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[Etudes] ECTI - Un Français de 50 ans sur deux près à partager ses compétences

Le bénévolat de compétences, qui consiste à transmettre gracieusement son expérience professionnelle, intéresse près d’un Français de plus de 50 ans sur deux.

L’engagement économique et social domine selon un sondage IFOP commandité par l’association ECTI, à l’occasion de ses 50 ans

 

Le bénévolat de compétences gagne à être connu ! C’est l’un des enseignements du sondage IFOP réalisé pour le compte de l’association ECTI à l’occasion de ses 50 ans. Référence historique de cet engagement qui consiste à transmettre bénévolement son expérience professionnelle pour soutenir des projets économiques et sociaux, ECTI a voulu mesurer la notoriété et la pratique du bénévolat de compétences auprès des Français de 50 ans et plus. Les résultats révèlent que, si la notion de bénévolat de compétences nécessite d’être explicitée, le principe retient l’intérêt des personnes interrogées.

 

8% déjà engagés

En effet, 46% des répondants se disent intéressés par cette forme d’engagement, 8% d’entre eux la pratiquant déjà. Ces derniers orientent majoritairement leurs interventions vers l’action sociale (38%), les collectivités locales (19%) et l’enseignement ou à la formation (14%). Ils consacrent en moyenne une demi-journée (42%) ou une journée (36%) par semaine à leurs activités bénévoles.

 

Social et éducation en tête

Les personnes intéressées (38% de l’échantillon) souhaiteraient s’investir dans des actions à caractère social (37%), ou éducatif (27%), à quasi-égalité avec l’activité communale (26%), tout juste devant les causes environnementales (23%). Paradoxalement, alors qu’une partie importante du bénévolat de compétences consiste à accompagner les entreprises, seules 9% des personnes intéressées retiennent cette option.

 

Soutien scolaire et emploi des jeunes

Si on leur demande de préciser la nature des engagements qui les motiveraient, le soutien scolaire arrive en tête (30%), suivi de l’action sociale au niveau communal (28%) et de l’aide à l’emploi des jeunes (22%). Ils seraient prêts à y consacrer une demi-journée (44%) ou une journée (39%) par semaine.

 

Avoir ses frais remboursés

Et quelles seraient les conditions qui les encourageraient à passer à l’acte ? Outre le fait de pouvoir choisir eux-mêmes leur disponibilité (97%), la possibilité d’être remboursé des frais engagés (95%) s’avère un élément déterminant, au même titre que la perspective d’intégrer une organisation favorisant le lien social (92%).

 

54% réfractaires à l’engagement

Le sondage d’ECTI révèle aussi que l’autre moitié de la population (54%) déclare ne pas être intéressée par le bénévolat de compétences. La possibilité d’être remboursé ou de choisir leur temps n’encouragerait que moyennement (55%) ces réfractaires à l’engagement.

 

Le modèle d’ECTI conforté

Pour l’association ECTI, reconnue d’utilité publique, ce sondage conforte le modèle qu’elle porte depuis 50 ans. Même si une confusion avec le volontariat associatif reste possible, le bénévolat de compétences conserve une attractivité importante auprès des Français. En proposant une organisation structurée, un cadre convivial, la prise en charge des frais et un soutien opérationnel, ECTI offre à toutes celles et ceux qui veulent transmettre leurs compétences les moyens de s’épanouir en mettant leur expérience en partage.

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