Alors que le
Salon SIMI ouvre ses portes à Paris du 10 au 13 décembre, rassemblant les
acteurs clés du marché immobilier, Wüest Partner France, société indépendante
de conseil, expertise et services en immobilier d’origine suisse, publie une
étude exclusive qui questionne l’attractivité des grandes métropoles
européennes pour les investissements dans l’immobilier tertiaire.
Dans un contexte marqué
par une stabilisation des marchés et des perspectives de baisse des taux
d’intérêt en 2025, cette analyse dresse un état des lieux détaillé des
opportunités et des défis auxquels les investisseurs doivent faire face en
2025.
En étudiant 18
métropoles européennes à travers 13 critères rigoureux, l’étude met en lumière
les marchés les plus prometteurs pour l’immobilier de bureaux. Elle pose
également un regard critique sur la position de Paris, au cœur des discussions
des professionnels lors du SIMI.
L’analyse de Corinne
Dubois, Economiste chez Wüest Partner : « Paris se classe actuellement à la
15e place, juste devant Londres, mais loin derrière Amsterdam ou Munich. Ces
résultats rappellent que malgré les nombreux atouts de Paris et Londres, les
investisseurs ne devraient pas négliger les autres grandes capitales
européennes. Des métropoles comme Amsterdam, Munich, Manchester, Berlin ou
Madrid bénéficient aujourd'hui d'un momentum plus favorable, marqué par de
fortes corrections récentes qui rendent leurs rendements particulièrement
attractifs. Ces villes offrent ainsi une opportunité de tirer parti de la
stabilisation en cours et de potentielles plus-values à venir. »
Les enseignements clés
de cette étude
1. Amsterdam, un leader
incontestable
Amsterdam se distingue
comme la destination la plus attractive pour investir dans les bureaux grâce à
une prime immobilière nettement supérieure à la moyenne des dix dernières
années, un sentiment de marché très positif et une économie locale robuste. Cette
combinaison attire les investisseurs à la recherche de rendements compétitifs
et de valorisations prometteuses.
2. Paris, une
compétitivité en question (15e place)
Malgré son rôle de place forte européenne, Paris est reléguée à la 15e place du classement pour :
- Rendements faibles : Avec un taux « prime »
limité à 4%, Paris est moins compétitive que ses voisines.
- Hausse des taux de
vacance :
Notamment en périphérie du Quartier Central des Affaires (QCA), ces indicateurs
freinent l’attractivité.
- Prix élevés : Les corrections
récentes n’ont pas suffi à rendre le marché parisien plus accessible.
Cependant, Paris
conserve des atouts importants, notamment des loyers parmi les plus élevés
d’Europe et une demande locative solide dans le QCA, qui reste un pilier de son
attractivité.
3. Un contexte
favorable pour échanger au SIMI
L’étude met en avant
les opportunités dans d’autres métropoles comme Munich et Manchester,
respectivement 2e et 3e du classement, où des perspectives de rendement et de
reprise sont identifiées. Ces résultats alimenteront les discussions au SIMI,
où investisseurs, promoteurs et gestionnaires d’actifs chercheront à anticiper
les tendances de marché et à affiner leurs stratégies.
Focus sur le « sentiment
de marché » : un indicateur stratégique
Le sentiment de marché,
introduit par Wüest Partner, est un indicateur innovant basé sur :
- L’analyse de publications sectorielles : Évaluation des rapports d’experts majeurs comme CBRE ou Savills et
- L’intelligence
artificielle :
Utilisation de traitements avancés du langage naturel (NLP) pour capter les
tendances dominantes.
Cet indice synthétique révèle si le climat général est favorable ou défavorable pour chaque ville. Par exemple, des marchés comme Amsterdam et Zurich affichent une confiance forte, tandis que Paris ou Berlin font face à davantage d’incertitudes.