40% des Français ont déjà enchéri au moins une fois dans leur vie, soit 21 millions de Français. Ces enchérisseurs sont motivés par les prix attractifs, recherchent principalement des pièces de mode, de la déco, des objets de collection ou des produits high-tech, et consacrent aux enchères un budget annuel inférieur à 500€.
La nouvelle étude menée
par Interencheres, en partenariat avec YouGov, renverse les clichés sur les
ventes aux enchères souvent associées aux œuvres d’art millionnaires, et
décrypte l’engouement croissant pour ce mode d’achat qui ne ressemble à aucun
autre…
Chiffres clés de cette étude menée par Interencheres en partenariat avec YouGov auprès d’un échantillon de 1 001 personnes
• 40% des Français ont déjà enchéri au moins une
fois dans leur vie, soit 21 millions de Français. Ils étaient 23% en 2015.
• 81% des enchérisseurs français plébiscitent les
ventes aux enchères en ligne et 35% ne recourent qu’exclusivement à ce canal de
vente à distance.
• 61% des enchérisseurs français recourent aux
enchères pour leurs prix attractifs.
• 31% des enchérisseurs français sont motivés par
l’achat vertueux d’un bien de seconde main.
• Les enchérisseurs français achètent
principalement des pièces de mode, du mobilier, de la décoration, des objets de
collection et des produits high-tech.
• 65% des enchérisseurs français consacrent un
budget annuel inférieur à 500€.
• 79% estiment que les enchères ne sont pas un achat
comme un autre et 74% déclarent ressentir une émotion particulière lors d’une
enchère gagnante.
Synthèse de l’étude
Les ventes aux enchères
connaissent ces dernières années un succès sans précédent. Si 23% en 2015 de
Français déclaraient avoir déjà participé à une vente aux enchères, ils sont
désormais 40% à avoir déjà enchéri au moins une fois dans leur vie. Pour comprendre
ce phénomène, Interencheres, le site numéro 1 des enchères en France, a mené en
partenariat avec l’institut de sondage YouGov une enquête auprès d’un
échantillon de 1 001 personnes représentatif de ces 21 millions de Français
enchérisseurs. Cette étude inédite, qui dresse le profil de ces enchérisseurs,
leurs motivations, leur budget et leurs comportements d’achat, renverse les
clichés sur les ventes aux enchères.
Les enchères, une
manière de préserver son pouvoir d’achat pour 13 millions de Français
Les ventes aux enchères
sont, pour une part croissante des Français, un moyen efficace de préserver son
pouvoir d’achat : 61% des enchérisseurs français déclarent participer aux
ventes aux enchères pour leurs prix attractifs. À l’échelle nationale, ce sont
ainsi près de 13 millions de Français qui recourent aux ventes aux enchères
pour profiter de leurs prix compétitifs. La quête de produits uniques (34%) et
l’achat écoresponsable d’un bien de seconde main (31%) motivent également un
tiers des enchérisseurs. Les femmes sont particulièrement sensibles à la
dimension écologique qui motive 40% d’entre elles, contre 26% d’hommes, dont la
troisième motivation est l’adrénaline des enchères (27%).
« Les biens proposés
aux enchères répondent à la recherche des consommateurs qui veulent donner du
sens à leurs acquisitions et sortir des standards de la grande distribution en
trouvant des pièces uniques, parfois inédites et chargées d’histoire, mais également
profiter de prix très attractifs. Les enchères sont accessibles à tous. Le
montant du panier moyen sur Interencheres, inférieur à 300€, en est
l’illustration. Sur Interencheres, vous pouvez aussi bien acquérir un tableau
de maître à plusieurs millions, qu’un sac Chanel à moitié prix, un objet déco à
20€ ou un robot de cuisine jusqu’à 70% moins cher que dans le commerce ! », annonce Bénédicte
Valton de Jorna, directrice commercial, marketing et communication
d’Interencheres.
Les produits les plus
populaires des enchérisseurs
Les ventes de mode
(33%), de mobilier et décoration (32%) et d’objets de collection (31%) sont les
trois catégories de produits les plus populaires auprès des enchérisseurs
français. Cette typologie diffère néanmoins selon les sexes et les générations.
Les femmes privilégient les ventes de mode (43%) et la catégorie mobilier et
décoration (41%), alors que les hommes se tournent davantage vers les objets de
collection (34%) et les produits technologiques, tels que la téléphonie,
l’informatique et l’électroménager (33%). La palme du collectionnisme revient
quant à elle aux 25-34 ans qui sont 36% à suivre les ventes d’objets de
collection (livres, timbres, cartes Pokémon, Militaria, jouets, etc.)
Un budget annuel
inférieur à 500€
La majorité des enchérisseurs français (65%) consacre un budget annuel de moins de 500€ aux ventes aux enchères. Les enchérisseurs âgés de moins de 45 ans ont le budget le plus élevé : 27% d’entre eux
dépensent plus de 500€ par an
dans les ventes aux enchères, contre 16% pour les 45 ans et plus.
L’enchérisseur type
En 2024, l’enchérisseur
type est un homme (63%), âgé d’au moins 45 ans (56%). Il est dans la vie active
(59%), il a suivi des études supérieures (54%) et occupe un poste de cadre (40%
sont des CSP+, contre 30% d’ouvriers et employés). Il est en couple (66,5%) et
n’a pas d’enfant (60,2%). Il vit dans une ville moyenne de moins de 100 000
habitants (65%, dont 52% dans une ville de moins de 20 000 habitants).
Les enchérisseurs
français préfèrent enchérir en ligne
Pour enchérir, la
majorité des Français préfèrent recourir aux ventes en ligne. 81% des
enchérisseurs français déclarent en effet avoir déjà participé au moins une
fois à des enchères en ligne, et 35% d’entre eux recourent exclusivement à ce
canal de vente. La traditionnelle salle des ventes reste encore plébiscitée par
62% des enchérisseurs français, mais ils ne sont plus que 17% à privilégier
exclusivement ce mode d’achat. Les enchères en ligne s’adaptent plus aisément
au quotidien des enchérisseurs français. 44% des enchérisseurs participent au
moins une fois par an à une vente en ligne, contre 29% en salle et 25% par
téléphone.
« La digitalisation des enchères a permis de démocratiser le secteur. Comme le révèle notre étude,
35%
des enchérisseurs ne recourent qu’exclusivement aux ventes en ligne. Sans
Internet, ces néophytes, mordus d’enchères, n’auraient peut-être jamais osé pousser
les portes d’un hôtel des ventes ! », poursuit Frédéric Lapeyre, Président du
Directoire d’Interencheres
Les jeunes
enchérisseurs sont les plus joueurs
Qu’ils remportent ou
non l’objet convoité, la majorité des enchérisseurs français (79%) distinguent
les ventes aux enchères des modes d’achats traditionnels, et 74% déclarent
ressentir une émotion particulière lors du gain d’une enchère. L’état d’esprit des
enchérisseurs oscille principalement entre l’excitation et la fierté (34%) ou
le soulagement (23%), certains déclarant qu’ils ne réaliseront leur gain qu’une
fois le lot entre leurs mains (16%).
Les émotions sont davantage accrues pour les jeunes enchérisseurs qui se révèlent particulièrement joueurs lorsque les enchères grimpent. En effet, seuls 7% des enchérisseurs de moins de 24 ans, et
11% des 25-34 ans, déclarent ne jamais
dépasser leur budget initial, contre 38% des enchérisseurs âgés de plus de 45
ans, et 27% des enchérisseurs tous âges confondus. Les principales raisons qui
conduisent les 18-34 ans à dépasser leur budget sont le caractère unique de
l’objet convoité (30%), le fait qu’ils ont un coup de cœur (29%) et
l’effervescence du groupe qui les incite à ne pas abandonner (21%). 18% des
moins de 34 ans se disent à ce titre joueurs, et déclarent détester perdre, et
ils sont 42% à considérer les autres enchérisseurs comme des adversaires.
« Les enchères apportent un supplément d’âme, de plaisir et de divertissement, non négligeable eu égard au contexte économique et géopolitique. Dans la lignée du Live Shopping, les enchères live placent l’humain au cœur du parcours d’achat. Ce modèle répond aux aspirations de la nouvelle génération. Dans notre étude, nous avons interrogé les enchérisseurs sur leurs attentes, et 36% des 18-24 ans ont répondu qu’ils aimeraient bénéficier d’une expérience plus immersive, par le biais notamment de la réalité virtuelle, de même que 21% plébiscitent les ventes co-animées par un commissaire-priseur et une célébrité. Ces leviers, sur lesquels nous travaillons avec les commissaires-priseurs, dessinent un avenir prometteur pour les ventes aux enchères qui, en réenchantant l’expérience d’achat, répondent aux enjeux du e-commerce de demain ! », conclut Diane Zorzi, responsable des études d’Interencheres.