“Changement climatique
: nouvelles fractures, nouvelles
mutualisations”
La Macif et l’École
normale supérieure (ENS-PSL) annoncent
le lancement de la Chaire de recherche “Changement climatique : nouvelles
fractures, nouvelles mutualisations”.
Fruit d’une collaboration inédite entre
l’ENS-PSL et la Macif, cette chaire interdisciplinaire allie géosciences et
sciences humaines et sociales afin de mieux comprendre les aléas climatiques
(sécheresses et inondations) dans un climat qui change et d’identifier les
réponses sociales et économiques dans les territoires ainsi que les déterminants
socio-économiques et politiques des comportements face au changement
climatique.
Positionnée au
carrefour des sciences sociales et des géosciences, la Chaire ENS-PSL/Macif
vise à apporter un éclairage nouveau sur les phénomènes climatiques en
mobilisant des approches sociologiques, économiques et géoscientifiques afin de
favoriser l’émergence de nouvelles solutions de mutualisation.
Jean-Philippe Dogneton,
Directeur général de la Macif, souligne : « Face aux
fractures que provoque le changement climatique, nous souhaitons poursuivre nos
actions en faveur des transitions en initiant des réponses collectives et
innovantes, notamment à travers l’identification de nouvelles solutions de
mutualisation dans les territoires. »
Pour Frédéric Worms,
Directeur de l’ENS-PSL, : « Cette chaire s’inscrit pleinement
dans l’engagement de l’Ecole normale supérieure pour une recherche
interdisciplinaire à impact, capable de produire des connaissances
scientifiques en réponse aux grands enjeux de notre époque. Cette chaire
permettra de former la nouvelle génération de chercheurs et d’étudiants aux
enjeux de la transition écologique. »
Aglaé Jézéquel,
codirectrice de la chaire, souligne quant à elle l’importance de cette approche
collaborative :
« L’analyse des données climatiques, couplée à l’étude des dynamiques
sociales face aux aléas climatiques, nous permettra de mieux comprendre comment
les territoires s’adaptent au changement climatique. La Chaire propose un cadre
interdisciplinaire très original qui, nous l’espérons, nous permettra
d’orienter nos recherches pour qu’elles soient le plus pertinentes possible
pour informer la société. »
Serge Paugam,
sociologue et codirecteur de la chaire, ajoute : « Cette
initiative est une réponse concrète aux fractures que nous observons. Par la
recherche et le débat, nous voulons accompagner les transitions vers une
société plus résiliente et solidaire. »
Trois missions
principales
La Chaire ENS/Macif
poursuit trois grandes missions, visant à générer des connaissances, diffuser
les savoirs, et participer au débat public :
• Recherche : La chaire recrutera
des chercheurs spécialistes du climat et des sciences sociales pour étudier les
impacts du changement climatique et les réponses locales. L’analyse croisée
entre sociologie et climatologie aboutira à des productions scientifiques de référence.
• Enseignement : La chaire contribuera
au développement de modules de formation
à destination des étudiants de l’ENS et de PSL (grand établissement dont fait
partie l’ENS-PSL), ainsi que pour le collectif dirigeant de la Macif, favorisant
ainsi le partage de connaissances et le développement d’expertises sur les
enjeux climatiques.
• Participation au
débat public :
La chaire valorisera ses travaux auprès des médias et participera à des
événements contribuant ainsi à enrichir le débat public autour des réponses aux
crises climatiques et sociales.
Une gouvernance
scientifique pluridisciplinaire
La gouvernance
scientifique de la Chaire ENS/Macif repose sur un comité de pilotage réunissant
des spécialistes de l’ENS des divers champs disciplinaires :
• Aglaé Jézéquel, climatologue et codirectrice
de la chaire
• Serge Paugam, sociologue et codirecteur de la
chaire
• Marc Fleurbaey, économiste
• Mathias Girel, philosophe
Des représentants de la
Macif contribueront également à la chaire :
• Claude Verne, Vice-Président,
• Jean-Philippe Dogneton, Directeur Général
• Alban Gonord, Directeur de l’engagement
• Bertrand Delignon, Directeur de l’IARD.