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Bien que la majorité des entreprises françaises aient réduit leurs
budgets et leurs dépenses au cours des 18 derniers mois, la moitié d'entre
elles a pourtant revu ses ambitions à la hausse.
● L'enquête Pleo révèle aussi que les
licenciements effectués au cours des 12 derniers mois ont ralenti la croissance
des entreprises.
● La France est sortie de la récession : 60%
des organisations françaises se sentent optimistes et résolument tournées vers
la croissance.
Pleo, l'une des
principales plateformes de gestion des dépenses en Europe, publie un nouveau rapport qui analyse la situation économique actuelle des entreprises
françaises. Le Rapport sur les finances des entreprises de Pleo explore les
préoccupations des organisations liées aux réductions budgétaires, à la
collaboration entre les services et à la croissance en 2024, ainsi que l'impact
de ces dynamiques sur leurs opérations.
Le rapport révèle que
les entreprises cherchent à maximiser leurs résultats tout en réduisant leurs
budgets, s'efforçant ainsi d'atteindre la prospérité malgré des ressources
considérablement limitées. Bien qu’une grande majorité (90%) d’entre elles ont
en effet déclaré avoir réduit leurs dépenses au cours des 18 derniers mois,
près de la moitié (47%) d'entre elles affirment que leurs ambitions ont grandi.
La croissance
économique a été au cœur des préoccupations des français en 2024. Même si le
pays est sorti de la récession, cette dernière et les autres facteurs
macroéconomiques exigent un état de préparation et de résilience constant pour
63% des sociétés françaises. La moitié des organisations qui peinent à se
développer citent l’augmentation des coûts comme l’un des trois principaux
facteurs, suivi des coupes budgétaires (30%) et de la pénurie de talents (28,5%).
Le turnover des collaborateurs (27%) et le changement de gouvernement (23%)
talonnent de près, ce qui donne une idée générale des vents contraires auxquels
sont actuellement confrontés les entreprises.
Réduction réactive des
coûts : des impacts sur le long terme
Ces coupes budgétaires
ont des effets à long terme : près de la moitié des sociétés françaises (47%)
regrettent l'ampleur de ces mesures. Celles qui ont en plus drastiquement
réduit leurs dépenses au cours de l'année écoulée ont le plus de mal à se
développer. Parmi elles, 51% regrettent leurs coupes budgétaires, et 13%
éprouvent désormais des difficultés à croître.
Les entreprises ne
regrettent pas seulement leurs décisions en matière de dépenses : près de 52%
des organisations françaises déclarent que les licenciements de l'année passée
freinent leur développement en raison de la pénurie de compétences et du temps
nécessaire pour embaucher et former de nouveaux talents.
Les ambitions de
croissance restent intactes
Les perspectives
tendent tout de même à s’éclaircir puisque 60% des sociétés françaises
ressentent un regain d'optimisme et « ont les yeux rivés sur la croissance »
maintenant que la récession est derrière elles. Et cet optimisme pousse les
organisations à faire davantage avec moins. Malgré les coupes budgétaires, près
de la moitié des décideurs financiers français (47%) affirment que leurs
ambitions commerciales ont augmenté. Les résultats montrent que ces aspirations
et améliorations doivent se concentrer sur la collaboration entre les
différents services de l’entreprise. Plus de deux tiers (69%) des décideurs
financiers ont déclaré que, s'ils avaient eu une meilleure visibilité sur les
autres départements et coopéraient de façon plus étroite avec eux, ils auraient
pu prendre de meilleures décisions en matière de dépenses. 70% d’entre eux
estiment d’ailleurs que la collaboration entre l'équipe financière et les
autres services peut améliorer la performance de leur entreprise sur le plan
financier.
« Ces résultats
indiquent une attention renforcée sur la gestion des dépenses, car les
répercussions réelles des réductions des coûts se manifestent. Les entreprises
regrettent certaines décisions et identifient des solutions en temps réel,
soulevant ainsi des questions importantes sur la manière de relancer la
croissance sur les marchés européens.
Les organisations
doivent briser les barrières et favoriser la collaboration entre les services
pour améliorer les décisions financières et construire une entreprise plus
résiliente et performante. Près des deux tiers des décideurs financiers
français estiment qu'une meilleure collaboration et connaissance des autres
départements leur aurait permis de prendre des décisions plus éclairées
concernant leurs dépenses. Des stratégies de gestion des dépenses optimisées
peuvent faciliter cette prise de décision en reliant les services, par le biais
d'une collaboration numérique et humaine, offrant ainsi aux dirigeants une vue
d'ensemble sur leurs dépenses », déclare Alvaro Dexeus, directeur général
Europe du Sud chez Pleo
« Les entreprises ont
toujours mis plus de temps à adopter les nouvelles technologies pour gérer
leurs finances. Mais le réseau de complexités qui définissait auparavant le
paysage des paiements est de moins en moins emmêlé. Dans l'ensemble de
l'écosystème, nous constatons que les entreprises sont de plus en plus
disposées à investir dans les nouvelles technologies, à remplacer les anciens
systèmes et à supprimer les cloisonnements qui entravaient autrefois leurs
activités.
Des solutions innovantes permettent aux entreprises de digitaliser leur organisation de manière fluide et transparente, d'améliorer leur efficacité et de stimuler la croissance dans l'économie numérique d'aujourd'hui », complète Johanna Waara, Senior Vice President, Commercial Solutions Europe, Mastercard.