Face à la frénésie du Black Friday et à ses conséquences sociales et
environnementales,
20 entreprises de l’économie circulaire et collaborative
s’unissent autour du nouveau mouvement Share Friday.
Initié par HomeExchange, leader mondial de l’échange de maisons et Geev, la première application de dons d’objets entre particuliers, ce mouvement a pour ambition de transformer cette journée de promotions en un moment de sensibilisation et d’engagement en faveur d’une consommation plus durable et plus accessible.
À
travers une plateforme dédiée, lancée le 25 novembre 2024, à l’occasion d’un
rendez-vous ancré dans les habitudes de consommation des Français, Share
Friday encourage des pratiques de consommation plus responsables telles que
la seconde main, le partage ou encore le réemploi.
83% des foyers français
en quête de promotions pour préserver leur pouvoir d'achat
Malgré une inflation qui ralentit (1,2% en octobre 2024), le pouvoir d’achat reste un enjeu crucial pour 51% des Français. De nombreux foyers sont prêts à toutes sortes de solutions de consommation pour alléger leurs dépenses. Cette stratégie économique, stimulée par des offres commerciales agressives, permet des économies immédiates mais encourage une surconsommation ayant des impacts environnementaux, économiques et sociaux majeurs.
Si les Français sont de plus en plus sensibles à ces conséquences
qu’ils souhaitent limiter, ils n’ont pourtant pas tous connaissance des options
qui s’offrent à eux.
Alors que certains
appellent au boycott d’événements promotionnels massifs, un mouvement émerge
pour promouvoir une consommation plus éthique, sans culpabilisation et sans
sacrifice, le Share Friday. Une démarche qui répond à une
aspiration : mieux consommer tout en respectant les impératifs du pouvoir
d'achat.
Quand le Black Friday
devient Share Friday : consommer autrement sans se priver
Dès le 25 novembre, le
mouvement Share Friday fait donc de ce temps fort de consommation une
opportunité de sensibiliser les Français et de promouvoir des solutions
durables. Il propose des alternatives concrètes et accessibles pour tous ceux
qui souhaitent consommer différemment. Ainsi, aux côtés de Geey et HomeExchange, de nombreuses entreprises partageant
les mêmes valeurs proposent un large éventail de pratiques responsables sur des
secteurs d’activité variés, de l’équipement de la maison au voyage, en passant
par la mode et l’alimentaire.
Privilégier la seconde main ou le reconditionné pour ses meubles, son électroménager et ses vêtements, échanger ses biens et même son logement pour les vacances, autant de fois qu’on le souhaite et à moindre frais, donner et récupérer gratuitement et facilement toutes sortes d'objets du quotidien, louer plutôt qu'acheter les équipements qui nous servent peu, faire des courses anti-gaspillage peu onéreuses, ou encore utiliser des produits d'hygiène innovants, durables et sans superflu : autant de solutions qui limitent l’utilisation des ressources et diminuent notre impact environnemental.
Et si la consommation responsable a souvent été perçue comme une contrainte ou un luxe réservé à une élite, ce mouvement inédit démontre qu'il est possible de consommer de manière durable sans se priver, tout en réalisant des économies, même dans un contexte de hausse des prix. Par exemple, en utilisant Geev, les membres de l’application économisent en moyenne 600€ par an, et HomeExchange permet de réduire les coûts d'hébergement de 35% lors des vacances.
« Share Friday
incarne la preuve que le changement est possible lorsque nous travaillons
ensemble pour une même mission, explique Hakim Baka, cofondateur de
Geev. À travers ce mouvement, nous voulons donner aux consommateurs les
moyens d'agir pour leur budget et pour la planète, tout en montrant qu’une
consommation différente peut être accessible à tous. »
Charles-Edouard Girard, cofondateur de HomeExchange ajoute : « Ensemble, nous rendons visibles des solutions existantes, parfois méconnues, qui méritent d’être mises en lumière pour catalyser le changement. En mettant en avant des actions concrètes, nous prouvons qu'il est possible de construire une économie plus saine sans renoncer à la satisfaction de nos besoins. Ce mouvement est une étape essentielle pour changer la donne et rendre les choix durables accessibles, visibles et désirables. »