L’analyse
d'Antoine Le Rouzic, conseiller financier chez Vaneau Gestion Privée
L’investissement dans
les forêts est connu depuis de nombreuses années, mais il est aujourd’hui
beaucoup plus aisé d’investir sur cette typologie d’actifs, notamment grâce aux
GFI : Groupements Forestiers d’Investissement. En effet, ces derniers vous proposent
d’acquérir des parts de leurs fonds, ce qui simplifie grandement les démarches.
Certains acteurs se sont démarqués sur ce segment, proposant des
investissements stables, rentables, engagés, et surtout munis d’avantages
fiscaux importants, tels que France Vallée ou encore Sogenial.
Les GFI sont des investissements appréciés des particuliers, car ils permettent d’investir sur un actif engagé socialement et écologiquement. En outre, une exploitation éthique des forêts permet d’accroître les bienfaits sur la biodiversité. De plus, les forêts jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique en absorbant le dioxyde de carbone de l’atmosphère. C’est donc un investissement profondément ancré dans les objectifs de développement durable souhaités par de nombreux investisseurs.
De surcroît, ces
investissements disposent d’avantages fiscaux non négligeables
1. Une réduction d’impôt sur le revenu
Les deux acteurs
évoqués plus haut proposent par exemple une réduction d’impôt à hauteur de 18%
du montant investi. Ainsi pour un investissement de 10 000€, vous auriez une
réduction d’impôt de 1 800€.
2. Une réduction des droits de succession
Afin d’optimiser
l’aspect successoral, les GFI procurent une exonération des droits de mutation
à hauteur de 75%. En d’autres termes, pour un investissement de 10 000€ sur
ce dispositif, seuls 2 500€ rentreraient dans la masse successorale.
3. Une exonération d’IFI de 100%
Quel que soit le
montant investi, l’investissement en GFI, bien qu’il relève de l’immobilier,
est exonéré d’Impôt sur la Fortune Immobilière.
Selon la Banque Mondiale, les besoins en bois vont quadrupler d’ici 2050, ce qui favoriserait potentiellement le prix moyen d’un hectare de forêt à l’avenir. En outre, ce prix est d’ores et déjà en hausse depuis 2005, avec une moyenne d’environ 3% d’augmentation par an.