Le 29 octobre dernier, le Sénat a adopté, une
proposition de loi visant à réformer le régime d'indemnisation des catastrophes
naturelles. Chaque année, environ 6 000 communes en France font l’objet d’une
reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, impliquant de nombreux
travaux de réparation et de renforcement des habitations.
Pour renforcer la
protection des particuliers contre les catastrophes naturelles et améliorer la
prévention des risques, un éco-prêt à taux zéro sera instauré des 2026.
Destiné aux logements
construits avant 2020, ce prêt permettra de financer des travaux d'adaptation
allégeant ainsi la charge financière des ménages.
En parallèle, l’accès à
MaPrimeRénov' dans les zones identifiées à risques sera désormais conditionné à
des travaux de rénovation globale, avec une mise en vigueur prévue pour 2026.
Bien que le budget pour cette aide soit réduit de 1 milliard d'euros, une
enveloppe additionnelle de 75 millions d'euros sera allouée à un fonds
spécifique pour la prévention des risques naturels, soulignant l'engagement
renforcé envers la résilience des habitations face aux aléas climatiques.
« La proposition
de lier MaPrimeRénov' et le prêt à taux zéro aux zones à risque est une
initiative louable, mais attention à ne pas complexifier le dispositif, ce qui
risquerait de retarder davantage une rénovation énergétique déjà longue à
mettre en œuvre.
Il est également essentiel de mieux définir ce qu’implique une “étude de prévention des risques” pour en assurer l’efficacité. Enfin, aborder ces risques lors des rénovations énergétiques semble tardif ; cette sensibilisation devrait plutôt se faire en amont. Les collectivités locales pourraient jouer un rôle clé pour informer les populations exposées et protéger durablement les habitats », souligne Baudouin de la Varende, cofondateur d’Ithaque.