À l’instar des
syndicats patronaux et d’autres associations d’entrepreneurs, CroissancePlus
s’oppose fermement à certaines propositions budgétaires du PLF et PLFSS et
lance une pétition ouverte à tous les entrepreneurs et leurs collaborateurs
pour rappeler la nécessité de ne pas alourdir le coût du travail et de
l’innovation ce qui pénaliserait durablement tant la croissance et la
compétitivité des entreprises que le pouvoir d’achat de leurs collaborateurs.
En tant
qu’entrepreneurs et citoyens responsables, nous sommes prêts à prendre part à
l’effort collectif s’il ne compromet pas durablement notre compétitivité et en
contrepartie d’un plan détaillé et d’un calendrier clair de réformes de l’État,
des collectivités et de la Sécurité Sociale.
« 180 : c’est le nombre
d’impôts et taxes en France supportés par les entreprises et les ménages,
triste record qui permet à la France de se hisser en tête du podium de la plus
forte fiscalité de l’Union Européenne.
Ces taxes ne sont pas
synonymes de mieux vivre pour les ménages, de mieux apprendre pour nos enfants
ou de mieux produire pour nos entreprises. Elles servent uniquement à combler
notre addiction à une dépense publique devenue incontrôlable.
Le pouvoir d’achat des
salariés et l’avenir de nos entreprises sont les grandes victimes de l’incurie
budgétaire. A court terme, l’affaiblissement inévitable de notre compétitivité
entrainera une chute des recettes et de la capacité de l'État à rembourser la
dette.
Entrepreneurs de PME et
d’ETI, chefs d’entreprise, collaborateurs, présents partout en France, nous
alertons nos responsables politiques : ce n’est pas aux entreprises et aux
salariés de payer encore l’addition mais bien à l’État de faire preuve de courage
politique pour mettre fin à cet engrenage par des réformes de structure.
Avec plus de 1 600
milliards d’euros de dépense publique annuelle, nous prions le Gouvernement et
les parlementaires :
- d'annuler les mesures
visant à augmenter le cout du travail : augmentation des
charges en dessous de 3, 5 SMIC, et augmentation du coût de l’apprentissage
pour les PME
- d'annuler
l’augmentation des charges pour les entreprises qui innovent
- de proposer un plan
détaillé
de réformes de l’État, des collectivités et de la
Sécurité Sociale, un
calendrier clair, des objectifs ambitieux et des indicateurs de suivi.
Nous pensons qu’il est
possible de dépenser moins, de taxer moins et de rendre un meilleur service aux
Français. »
Audrey Louail, CEO d’Ecritel et Présidente de CroissancePlus déclare « la hausse de la fiscalité et des prélèvements sur les entreprises, sur le travail et le capital hypothèquent l’avenir pour assumer les échéances d’endettement à court terme. Il est urgent d’une part, de limiter les impacts récessifs pour les entreprises et spécifiquement nos PME et ETI et d’autre part, de demander à l’État des contreparties et un plan détaillé de réformes de l’État, des collectivités et de la Sécurité Sociale »