Kyndryl
publie la première étude mondiale, qui s'appuie sur des données exclusives et
propriétaires issues de Kyndryl Bridge. Cette étude montre la manière dont les
dirigeants (3200 CXO) hiérarchisent les risques, priorisent les investissements
et équilibrent les technologies et les talents.
- La sécurité et les
réglementations sont en tête des préoccupations des dirigeants
- Le retour sur
investissement de l'IA est limité par le manque de compétences, la conformité
et
la compatibilité
- Les technologies
obsolètes sont un défi majeur pour les chefs d'entreprise
- Les talents sont
structurels dans la capacité des entreprises à préparer l’avenir.
Paradoxe du « Kyndryl
Readiness Report 2024 » : pourquoi 90% des dirigeants (France : 93%) jugent que leur
infrastructure informatique est de haut niveau, mais seulement 39% (France :
38%) d'entre eux pensent qu'elle est prête à affronter les défis futurs. Ce
rapport souligne également que la modernisation des systèmes informatiques
permet aux entreprises de renforcer leur compétitivité.
Pour autant, seulement
42% des entreprises (France : 39%) voient actuellement un retour sur
investissement positif de l'IA.
Dans l'économie
numérique, les chefs d'entreprise comptent sur leurs infrastructures
informatiques pour atténuer les risques, développer les talents et exploiter de
nouveaux outils. Pourtant, alors que 94% des dirigeants affirment que la
modernisation des technologies est une priorité pour leur entreprise, les
données de Kyndryl montrent que 44% des infrastructures informatiques critiques
approchent de la fin de vie ou sont en fin de vie, ce qui accroît la
vulnérabilité et freine la modernisation. Les dirigeants déclarent avoir besoin
d'aide pour la prise de décision et le développement des talents.
Le Kyndryl Readiness
Report combine les commentaires de 3200 CXO avec les informations fournies par
Kyndryl Bridge, la plateforme de Kyndryl alimentée par l'IA, afin d'illustrer
les défis et les opportunités mondiaux sur les marchés et dans les secteurs d'activité.
Données clés de l’étude
pour la France
• Le ROI l'IA est
encore peu perceptible : alors que 69% des entreprises investissent dans l'IA
traditionnelle et le machine learning, seules 39% d'entre elles constatent un
retour sur investissement positif. Les plus grands obstacles à l'adoption de
l'IA restent les préoccupations liées à la confidentialité des données (31%),
un retour sur investissement incertain (30%) et les défis liés à la conformité
(26%).
• Les défis de
l’obsolescence technologique : presque toutes les entreprises modernes sont
confrontées au défi de maintenir leurs systèmes à jour. Soixante pour cent des
dirigeants s'inquiètent de l'obsolescence des technologies informatiques, et
Kyndryl Bridge illustre que 44% des infrastructures informatiques critiques
approchent de la fin de vie ou le sont déjà.
• La technologie évolue
plus rapidement que la formation : plus de 40% des dirigeants font face à un
manque de compétences technologiques, ce qui freine les efforts de
modernisation.
• La sécurité reste une
préoccupation majeure : 79% des dirigeants s'inquiètent des cyberattaques, et
seulement 26% se sentent prêts à gérer ces risques.
• Les dirigeants
signalent une meilleure synergie entre le business et la technologie : les entreprises les
plus avancées dans leur transformation numérique constatent une plus grande
collaboration entre les dirigeants et les équipes technologiques, et un
meilleur retour sur investissement des projets technologiques.
Martin Schroeter,
Chairman et CEO de Kyndryl a déclaré : « Le travail que nous réalisons chez
Kyndryl, en gérant et en transformant des infrastructures informatiques
complexes pour des milliers de clients d'entreprise, nous a permis d'acquérir
une compréhension fine sur la façon dont les entreprises peuvent saisir des
opportunités pour relever challenges actuels. Se préparer aux défis du futur
signifie accroître l’autonomie des équipes, aligner les outils sur la culture
de l'entreprise et embrasser le parcours complexe de la transformation
numérique. »
Jérôme Calmelet,
Président de Kyndryl France, a ajouté : « Cette étude souligne un paradoxe majeur :
bien que les dirigeants croient en la qualité de leurs systèmes informatiques,
ils ne se sentent pas tous prêts à relever les prochains défis technologiques.
C’est particulièrement vrai en France où des obstacles importants freinent la
modernisation. Chez Kyndryl, notre mission est de les accompagner afin
d’identifier les leviers qui les aideront à rester en tête de la course à
l'innovation. »
Les risques et
avantages présentés par le rapport à l’échelle mondiale
La cybersécurité est en
tête de liste des préoccupations des entreprises : 65% des chefs d'entreprise
s'inquiètent des cyberattaques, et seulement 30% se sentent prêts à les gérer.
De même, 59% d'entre eux se disent préoccupés par les perturbations climatiques
et environnementales, mais seulement
25% pensent que leurs systèmes peuvent y
répondre efficacement.
L'évolution rapide du
cadre réglementaire est également une priorité pour les dirigeants, avec
l'entrée en vigueur prochaine de mesures majeures. Bien que 48% d'entre eux
trouvent que le rythme des réglementations est trop rapide, 66% considèrent que
ces nouvelles régulations ont un impact globalement positif.
Malgré ces défis, les
entreprises qui se modernisent en tirent des bénéfices évidents. En 2024, les
dirigeants ont déclaré avoir constaté une amélioration de l'efficacité (85%),
une plus grande capacité d’innovation (71%) et une amélioration de l'expérience
des employés ou des clients (60%). Cependant, il reste des marges
d'amélioration. Les dirigeants constatent un impact moindre sur la sécurité des
données et la conformité aux réglementations (34%) et sur les résultats liés au
développement durable, tels que la réduction de la consommation d'énergie ou
des émissions (27%).
Même les entreprises
qui ont adopté des technologies informatiques plus avancées, comme les
programmes d'automatisation qui surveillent et résolvent les problèmes dans
l'ensemble du parc informatique, peuvent encore s'améliorer. Kyndryl Bridge
illustre qu'en moyenne 8% des problèmes informatiques sont résolus par
l'automatisation sans intervention humaine. Kyndryl estime que l'automatisation
pourrait permettre de résoudre jusqu'à 30% des problèmes informatiques, ce qui
permettrait aux entreprises d'économiser des milliards de dollars par an en
coûts de maintenance et en temps d'arrêt évités.
Élaborer une feuille de
route pour être prêts
Comme l'indique cette
étude, les organisations sont confrontées à des décisions difficiles à prendre
afin d’être prêts pour l’avenir. En identifiant les angles-morts et les
compromis, le rapport propose une feuille de route pour se préparer à un
environnement en évolution.
1/ Être prêt sur le
plan humain est tout aussi crucial qu'être prêt sur le plan technologique.
L'informatique est l'affaire de tous.
Les organisations plus
avancées dans leur transformation technologique font également état d'une
meilleure harmonisation entre les leaders business et technologiques.
L'informatique jouant un rôle plus important dans l'élaboration de la culture
et des processus de travail, les DSI et les directeurs techniques qui
collaborent avec la direction seront mieux préparés à accompagner les employés
dans les mises à niveau technologiques. Les dirigeants qui forment leurs
ressources sont deux fois plus susceptibles de se sentir prêts à faire face aux
risques futurs, c'est pourquoi il est crucial d'investir dans le développement
des talents, en particulier dans les domaines de l'IA et de la cybersécurité.
2. Équilibrer le
nouveau et le familier.
Pour justifier des
investissements judicieux, les dirigeants doivent comprendre comment les
nouveaux outils s'intégreront non seulement à la technologie, mais aussi à la
culture, aux processus et aux objectifs de l'entreprise. L'équilibre entre les
besoins immédiats et les investissements à long terme aidera les dirigeants à
relever les défis complexes de la modernisation. Et les nouvelles capacités,
comme l'IA, reposent sur une base de données solide ; investir d'abord dans la
base peut permettre d'obtenir un meilleur retour sur investissement à long
terme.
3. Recadrer la
conversation sur la dette technologique.
Les données révèlent que dans un marché en pleine mutation, où presque tous les acteurs sont confrontés à des infrastructures vieillissantes, les entreprises ne sont pas les seules à être confrontées aux défis de la technologie en fin de vie. Réduire la dette technique permet d'éliminer les inefficacités opérationnelles et de libérer le potentiel d'une croissance plus rapide — un investissement dans l'agilité et l'innovation futures. Il s'agit notamment d'adopter pleinement de nouvelles capacités telles que l'automatisation pour accroître l'efficacité et réduire les temps d'arrêt.