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Un Européen sur trois beaucoup plus exposé aux risques sociaux et financiers ?
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Afin de mesurer l’évolution des craintes des Européens sous l’effet de la crise économique et de déterminer quel rapport ils entretiennent avec la prise de risques, Crédit Agricole Assurances a lancé avec Ipsos la réalisation d’un observatoire dans sept pays de l’Union Européenne (France, Allemagne, Italie, Espagne, Grande-Bretagne, Grèce, Pologne). Résultats de cette enquête menée par Ipsos/Logica Business Consulting.
Les Européens sont fragilisés et anxieux :
63% considèrent que leur risque de basculer dans la précarité est désormais plus important qu’il y a cinq ans ;
71% que leur risque de rencontrer des difficultés financières s’est renforcé ;
Plus d’un sur deux estime probable d’être confronté au chômage.
Les Français s’estiment les plus exposés aux risques de la vie quels qu’ils soient, et ce malgré un système de protection perçu comme efficace :
62% considèrent que le risque est plutôt un danger à éviter (contre 51% au global) ;
79% pensent au mot « danger » quand on leur parle de risques (contre 70% au global) et 43% à la « peur » (contre 33% au global) ;
Seuls 58% des Français déclarent prendre des risques dans leur vie (contre 70% au global).
Toutefois, les Français font partie de ceux qui positivent le plus la prise de risques :
86% jugent positif qu’un homme prenne des risques (contre 82% des Européens) ;
50% jugent positif qu’un père de famille prenne des risques (contre 43% des Européens) et 38% pour une mère de famille (contre 34% des Européens).
En Grèce, la prise de risques est beaucoup plus valorisée que dans les autres pays : elle est un moyen pour réussir à tirer son épingle du jeu, quitte à payer le prix fort.
A l’opposé, les Allemands considèrent que la prise de risques doit être évitée.