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[Tribune] GreenFlex - COP16 sur la biodiversité : Le vivant, une urgence politique et économique

À l’approche de la COP16 sur la biodiversité, qui se tiendra du 21 octobre au 1er novembre, GreenFlex, partenaire clé de la transformation énergétique, environnementale et sociétale des entreprises, souligne l’urgence de placer le vivant au cœur des priorités politiques et économiques.

 

Alors que la biodiversité semble parfois mise de côté au profit de la transition énergétique et de la décarbonation, il est crucial de rappeler l’interdépendance entre les enjeux. Climat, santé, sols, eau, ressources… dépendent du vivant. De même, l’économie n’est pas hors sol, et nécessite la bonne santé des écosystèmes.

 

GreenFlex appelle les acteurs économiques à agir de toute urgence afin de pérenniser leurs activités. Il est possible de passer à l’action concrètement, pour préserver le vivant en soi, mais aussi limiter et s’adapter au dérèglement du climat, du cycle de l’eau, etc. Majoritairement engagées dans des démarches de décarbonation, les entreprises ont tendance à oublier le rôle essentiel que peut jouer la biodiversité dans la lutte climatique. Si la dégradation des écosystèmes entraîne la libération de gaz à effet de serre, aggravant ainsi le réchauffement, leur régénération renforce à l’inverse les puits de carbone et permet d’atténuer le changement climatique.     

 

Protéger le vivant constitue un levier de pérennisation économique et financière sous-estimé par les entreprises, alors que plus de la moitié du PIB mondial dépend de lui et des services écosystémiques qu’il fournit (alimentation et pollinisation, tourisme, matériaux biosourcés, etc.). La CSRD impose d’ailleurs aux entreprises de revoir leurs modèles économiques pour les rendre compatibles avec les limites planétaires, y compris l’érosion de la biodiversité.

 

Tout au long de la chaîne de valeur, tous les acteurs peuvent agir, même ceux qui se sentent éloignés du vivant. Pour cela, il est nécessaire d’établir une photo de leurs dépendances à la biodiversité, puis de définir des plans de transition qui font dialoguer les enjeux au lieu de les morceler (climat, énergie, pollutions, santé, résilience économique, etc.).

 

« Rappelons-nous que les entreprises ont besoin de solutions pragmatiques et interdisciplinaires, souvent fondées sur la nature. Nous avons besoin de préserver et régénérer en toute urgence la biodiversité pour atténuer le changement climatique, nous y adapter, et pour maintenir les services écosystémiques indispensables à la survie de l’humanité et des activités économiques », conclut Elise Bourmeau, directrice conseil biodiversité chez GreenFlex.

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