Connexion
/ Inscription
Mon espace
Etudes & Enquêtes
ABONNÉS
Partager par Linked-In
Partager par Xing
Partager par Facebook
Partager par email
Suivez-nous sur feedly

[Etudes] FEVE - La cartographie du prix du foncier agricole en France édition 2023 dévoilée

- Le prix moyen par hectare (d’une terre « nue ») est de 6 603€ (+1,6% vs 2022)

- PACA, Normandie et Hauts-de-France sont les régions les plus coûteuses

- Bourgogne-Franche-Comté et Pays-de-la-Loire sont les régions les plus abordables

 

FEVE (Fermes En ViE), foncière agricole qui finance la reprise ferme par de nouveaux agriculteurs grâce à l’épargne citoyenne, publie l’édition 2023 de sa cartographie interactive et exclusive du prix du foncier agricole (terres et fermes) en France. Basé sur l’historique des ventes de fermes et de terres réalisées en 2023 sur l’ensemble du territoire*, cet outil unique offre une vision la plus exhaustive possible des prix pratiqués pour apporter plus de lisibilité et de transparence sur ce marché.

 

Les agriculteurs souhaitant céder leur exploitation avant de partir à la retraite ont ainsi la possibilité d’évaluer clairement la valeur de leur bien. Les nouveaux agriculteurs souhaitant s’installer peuvent, de leur côté, élaborer leur projet dans les meilleures conditions. Enfin, les épargnants souhaitant investir dans la terre ont un aperçu de la fluctuation de valeur de cet actif.

 

Les terres agricoles ne cessent de prendre la valeur

Les résultats de cette analyse menée par FEVE témoignent d’une prise de valeur continue des terres agricoles. Le prix moyen pour un hectare pour des terres agricoles nues (soit sans bâtiment) en 2023, s’élève à 6 603€, soit une hausse 1,6% par rapport en 2022. Entre 2021 et 2022, le prix des terres
« nues » avait déjà augmenté de 2,6%.

 

Cette dynamique s’inscrit dans une tendance de fond puisqu’entre 1996 et 2016 en France, la valeur des terres agricoles aurait augmenté de 54% selon Terres d’Europe-Scarf.

 

Les zones rurales ne sont pas épargnées par la baisse des prix de l’immobilier

Si le prix des simples terres agricoles reste en croissance, la baisse généralisée des prix de l’immobilier observée en France (-4% sur un an au quatrième trimestre selon les chiffres dévoilés par les notaires) touche également les zones rurales.

 

En effet, le prix moyen des ventes de terres agricoles avec ou sans bâtiments en 2023 est de 7850€/ha, soit -3,3% par rapport à 2022. Les ventes de terres incluant des bâtiments tirent donc cette moyenne à la baisse. Une tendance déjà observée l’année passée où l'évolution s'était maintenue à +1,2% entre 2021 et 2022.

 

Provence-Alpes-Côte-D’azur, Hauts-de-France, Normandie et Ile de France à prix d’or    

Parmi les départements les plus chers de France, nombreux sont situés le long de la côte méditerranéenne. Ainsi, portée par les trois départements les plus coûteux de France (Var, Bouches-du-Rhône et Vaucluse), la région PACA se positionne largement comme la région la plus chère de France en matière de terres agricoles avec un prix moyen à plus de 12 000€/ha.

 

Les régions Hauts de France, Normandie et Ile de France suivent derrière. La région Occitanie qui compte aussi parmi les départements les plus onéreux du pays (Hérault, Gars et Pyrénées-Orientales), ne brigue que la 5ème place du classement des régions les plus chères de France. En effet, des départements plus isolés et donc plus accessibles comme la Lozère, le Lot et l’Ariège abaissent la moyenne, laissant les Hauts-de-France, la Normandie et l’Ile-de-France prendre les 2e, 3e et4e place du classement où les prix moyens sont au-dessus de 8500€/ha.

 

 

Bourgogne-Franche-Comté et Pays-de-la-Loire plus accessibles      

A l'inverse, les régions les moins chères de France en matière de terres agricoles sont, et de loin, les Pays-de-la-Loire et la Bourgogne-Franche-Comté. Ces régions comptent parmi les départements les moins onéreux de l’hexagone avec la Loire-Atlantique, la Vendée, la Haute-Saône, la Côte d’Or, la Saône-et-Loire et le Jura à moins de 3 000€ par hectare. Soit plus de deux fois moins que la moyenne nationale.

 

« Les différences de prix entre départements et régions s’expliquent par de nombreux facteurs : qualité des terres, proximité des villes, proximité de la côte, typologies de terres et de cultures (viticulture par exemple plus valorisée que d’autres types de terres) mais également d’autres types de spécificités locales (terres inondables, présence d’eau ou non…). » conclut Vincent Kraus, cofondateur de FEVE (Fermes En ViE).

 

 

NB/ Les départements de Paris, de petite couronne, de Mayotte, du Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle n’ont pu être calculé faute de données suffisantes.  

Lire la suite...


Articles en relation