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[Etude] Comme un vendredi : 50% des salariés jugent le dernier jour de la semaine plus détendu

A l’heure des RTT, du télétravail et de l’intérêt porté à la semaine de travail de 4 jours :

- Comment les salariés français vivent-ils leur vendredi, journée charnière avec le week-end ?

- Est-ce un jour comme les autres où déjà le début du week-end ?

- Travaillent-ils plus, autant ou moins ?

- Ont-ils tendance à reporter au lundi des tâches qu’ils auraient pu effectuer en fin de semaine ?

- Et si cela leur était possible, quel jour choisiraient-ils de ne pas travailler dans le cadre d’une semaine raccourcie ?

 

Afin de répondre à ces questions, l’hébergeur web Hostinger.fr a confié à l’organisme spécialisé dans les statistiques FLASHS le soin d’interroger 1 000 salariés du secteur tertiaire. Cette étude a par ailleurs été complétée par un second questionnaire adressé à 1 000 dirigeants d’entreprises de toutes tailles.

 

Les chiffres clés

  • 51% des salariés se rendent systématiquement au bureau le vendredi, soit 11 points de plus que les dirigeants (42%
  • 61% des 25-34 ans considèrent le vendredi comme plus détendu que les autres jours contre 43% des plus de 50 ans 
  • 67% (les deux tiers) des personnes interrogées reportent plus ou moins souvent au lundi des tâches qu’elles auraient pu effectuer le vendredi. Les dirigeants sont de leur côté 81% dans ce cas 
  • 18% des salariés se sont déjà mis en arrêt maladie un vendredi alors qu’ils n’étaient pas souffrants 
  • 46% des salariés choisiraient de ne pas travailler le vendredi et 27% le lundi dans le cadre de la semaine de 4 jours.

La moitié des salariés se rendent systématiquement au bureau le vendredi. Près de 8 salariés sur 10 sont plus ou moins régulièrement présents sur leur lieu de travail le vendredi. Les femmes (55%) et les plus de 50 ans (59%) sont plus nombreux que les hommes (46%) et les 25-34 ans (46%) à y aller systématiquement. Du côté des dirigeants, 92 % déclarent se rendre au bureau le vendredi, mais ils sont moins nombreux que les salariés à dire qu'ils y vont systématiquement (42% contre 51%).

 

Une journée perçue comme plus détendue, surtout par les jeunes et les dirigeants. La réputation du vendredi comme une journée plus légère est partagée par la moitié (50%) des salariés interrogés. Cependant, les jeunes sont les plus enclins à la juger détendue : 56% des 18-24 ans et 61% des
25-34 ans partagent ce sentiment, contre seulement 43% des plus de 50 ans. De leur côté, 61% des dirigeants considèrent également que le vendredi est une journée plus tranquille que les autres, soit
11 points de plus que les salariés.





Plus du quart travaillent moins le vendredi que les autres jours. 63% des salariés interrogés indiquent qu'ils travaillent autant ce jour-là. Toutefois, plus du quart (28%) reconnaissent alléger leur charge de travail à l'aube du week-end. Les plus jeunes sont deux fois plus nombreux que leurs aînés à se dire dans ce cas : 35% des 18-24 contre 17% des plus de 50 ans. Rares sont celles et ceux - 9% -
qui, au contraire, estiment en faire plus.

 

67% des salariés et 81% des dirigeants reportent des tâches au lundi. La tentation de reporter les tâches au lundi est présente pour 67% des salariés, même si la majorité affirme que cela leur arrive rarement. Néanmoins, un quart des répondants (24%) avouent repousser systématiquement ou régulièrement les tâches du vendredi au début de la semaine suivante. Ce comportement est encore plus marqué chez les dirigeants, dont 81% admettent décaler certaines tâches au lundi, contre 67% des salariés.

 

Maladies imaginaires : un salarié sur cinq concerné. Cette enquête révèle également qu'un salarié sur cinq (18%) a déjà simulé une maladie pour éviter de travailler un vendredi. Cette pratique est plus répandue chez les hommes (21%) que chez les femmes (15%), ainsi que chez les jeunes
(33% des 18-24 ans et 23% des 25-34 ans), comparativement aux 50-64 ans (6%). Un phénomène constaté par les dirigeants : 48% d'entre eux estiment que les arrêts maladie sont plus fréquents dans leur entreprise le vendredi.

 

Des attentes en partie prises en compte. Si la majorité des salariés (69%) estiment que leurs attentes vis-à-vis de l'organisation du vendredi sont prises en compte, seuls 49% jugent que c’est le cas de manière complète ou significative. Les femmes, en particulier, se sentent moins écoutées que les hommes (35% contre 27%). En parallèle, 65% des dirigeants déclarent avoir consulté leurs salariés à ce sujet, un chiffre à mettre en perspective avec les attentes encore insatisfaites de certains collaborateurs.


Partir plus tôt, une idée plébiscitée. Parmi les différentes propositions pour rendre le vendredi plus attractif, la possibilité de partir plus tôt arrive en tête, avec 37% des salariés qui y sont favorables. Ce sont notamment les femmes (41%) et les plus de 50 ans (40%) qui soutiennent cette initiative. Les plus jeunes sont pour leur part plus séduits que les autres par les petits-déjeuners ou déjeuners d’équipe ce jour-là (35%).

 

Semaine de 4 jours : le vendredi, premier jour choisi pour ne pas travailler. Dans la perspective d'une semaine de 4 jours, le vendredi est le jour préféré des salariés pour ne pas travailler. En effet,
46% des salariés interrogés optent pour cette journée afin de profiter d’un week-end prolongé. Le lundi arrive en deuxième position avec 27% des suffrages, tandis que le mercredi se place en troisième avec 21%. En revanche, le mardi (4%) et le jeudi (2%) ne suscitent que peu d’intérêt.

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