… grâce à un meilleur accès aux
capitaux.
Selon la dernière
édition de l'étude sur la transition énergétique réalisée par le cabinet
d'avocats international Ashurst, les investisseurs devraient, en Europe, dans
les années à venir, se tourner majoritairement vers les trois technologies
suivantes : les véhicules électriques (VE), les batteries et l'éolien offshore.
La troisième édition de
ce rapport recueille le point de vue de plus de 2 000 chefs d'entreprise issus
des pays membres du G20, sur la question de la transition vers un système
énergétique à faible émission de carbone.
La troisième édition du
rapport, intitulé « Powering Change : Technologies Fuelling the Future »,
examine les obstacles non réglementaires qui, selon les personnes interrogées,
empêchent une transition plus rapide.
Les deux premières
éditions de l'étude avaient révélé la présence de nombreux défis liés à
l'expansion des nouvelles technologies énergétiques, au cours des cinq
prochaines années. Plus d'un tiers des personnes interrogées - et 31% des
Français - estimaient que les difficultés d'accès au financement représentaient
l'un des principaux obstacles. Cependant, l'étude révèle qu'un grand nombre de
nouveaux investisseurs envisagent d’attribuer davantage de capitaux au secteur
des énergies renouvelables.
Les personnes
interrogées considèrent que le secteur des énergies renouvelables pourra
bénéficier de trois principaux nouveaux types d’investisseurs que sont les
entreprises de transport / mobilité (31%), les banques (29%) et les
gouvernements / financements publics (28%). En France, cependant, les
répondants ont déclaré que le nouvel investisseur devrait être les compagnies
pétrolières internationales (30%), suivies par les entreprises de transport /
mobilité (27%) et les banques (26%).
Par ailleurs, les
répondants s'attendent à voir entrer de nouveaux investisseurs dans les
technologies autre que la production d’électricité. En effet, 30% estiment
qu’il y aura de nouveaux acteurs de l’investissement, les fonds
d'infrastructure arrivent en deuxième position (27%) ainsi que les
énergéticiens traditionnels -eau, gaz, électricité- (27%). Les répondants
français estiment, quant à eux, que le principal investisseur dans les
technologies autres que la production d'électricité est le
capital-investissement (29%), suivi des compagnies pétrolières internationales
(28%) et des fonds d'infrastructure (23%).
De manière générale,
les investisseurs ne semblent pas impactés par la loi américaine sur la
réduction de l'inflation et les investissements en Europe restent solides. Par
conséquent, les investisseurs devraient continuer à jouer un rôle clé dans
l'expansion des énergies propres.
En Europe, les
véhicules électriques restent une priorité pour les fonds, probablement en
raison des initiatives gouvernementales visant à réduire le nombre de véhicules
à moteur à combustion. Le secteur de l'infrastructure dédiée aux véhicules
électriques a également fait l'objet d'investissements importants qui restent,
cependant, encore minces compte tenu des besoins importants en financement de
cette technologie encore en développement.
Egalement, la
technologie du stockage par batterie continue d’émerger même si elle n’est pas
commune en Europe, mais que les investisseurs considèrent comme un moyen de
décentraliser la distribution d’énergie et de réduire la demande en énergie, au
UK et en Europe.
Enfin, les éoliennes
offshore devraient connaître une hausse des investissements, bien que la
technologie reste relativement peu éprouvée. Si les fonds d'infrastructure ne
sont pas en mesure d'investir de manière significative dans ce domaine, les
entreprises et les décideurs s'intéressent de près à ce type de projets.
L’étude précise que les pays dans lesquels le cadre réglementaire sera adapté au développement de la transition énergétique bénéficieront probablement davantage de l’appétit des investisseurs bien que les gouvernements doivent encore travailler sur l’exploitation de ces nouvelles sources de financement et sur le développement de ces nouvelles technologies.