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Enseignements clés du 4ème observatoire UFF-IFOP de la clientèle patrimoniale.

Les 303 Français patrimoniaux interrogés du 10 au 17 septembre 2012,

­          détiennent des valeurs mobilières ou de l’assurance-vie ;

­          ont un niveau de patrimoine financier, hors immobilier, de plus de 30 000€ et, pour ceux détenant un patrimoine compris entre 30 000 et 75 000€, une intention de réaliser un placement financier dans les 2 ans.

« Les réponses des Français patrimoniaux au 4ème Observatoire UFF-IFOP prouvent leur lucidité vis à vis du contexte et de la gestion de leur patrimoine et confirment la rupture qui s'est produite suite à la crise des subprimes puis celle de la dette européenne. Dans ce contexte, ils souhaitent continuer à être actifs dans la gestion de leur patrimoine et s'ouvrent à de nouvelles classes d'actifs et plus particulièrement aux actifs réels », souligne Nicolas Schimel, PDG de l'UFF.

En effet, leur ouverture au risque est inchangée depuis 4 ans : la perception du risque, associée aux différents types d'investissement, après s'être durcie pendant 3 ans, s'est stabilisée en 2012 comparativement à 2011.  Pour autant, les Français patrimoniaux ne restent pas inactifs dans ce contexte : ils s'impliquent davantage et arbitrent différemment leurs choix en matière d'investissement.

 

Enseignement 1

Les Français patrimoniaux ont intégré durablement l’environnement difficile dans leur comportement d’investissement.

­          57% ont modifié leur comportement d’investissement au regard de la conjoncture (versus 51% en 2011).

­          2/3 continuent d’être influencés par l’endettement des pays européens.

­          75% sont pessimistes : leur capacité d’épargne va diminuer dans les 6 prochains mois.

 

Enseignement 2

Le rendement s'impose comme un critère majeur de choix.

­          Les exigences des Français patrimoniaux se portent sur le couple rendement/risque.

­          Une baisse dans l’exigence de régularité de la performance.

­          Une exigence de rendement et de lisibilité du risque qui s’accentue.

 

Enseignement 3

L'assurance vie en euros décroche.

­          57% des Français patrimoniaux pensent que c’est le bon moment pour investir dans un contrat en euro contre 73% en 2009.

­          Les produits à capital garanti prennent la première place.

­          Les obligations se hissent au même niveau que les contrats en euros.

­          L’assurance vie en UC souffre aussi.

 

 

 

Enseignement 4

L'immobilier neuf séduit pour ses perspectives de rentabilité.

­          1 Français patrimonial sur 2 prêt à investir dans l’immobilier.

­          Ils croient de plus en plus en la rentabilité des résidences seniors à 63% et les EHPAD à 59%. La progression moyenne la plus marquée étant l’immobilier locatif d’investissements en logement neufs.

­         Une perception de la rentabilité.

­          Qui s’affranchit de la fiscalité.

­          Qui prend plus en compte des dimensions sociodémographiques que la réalité du marché immobilier.

 

Enseignement 5

1/3 des Français patrimoniaux prêts à investir dans le non coté et les actifs réels.

­          32% d’entre eux sont détenteurs ou intéressés par les placements dans les PME non cotées.

 

Enseignement 6

La perspective d’une pression fiscale accrue renforce l’importance et l’exigence de rendement.

­          Le rendement devient le 1er critère de choix.

­          Les préoccupations des Français patrimoniaux se recentrent sur le long terme.

­          L’intérêt pour l’immobilier demeure.

­          L’utilisation du relèvement du plafond du livret A n’est pas plébiscitée.

 

Enseignement 7

La relation se tend avec les banques traditionnelles. Le modèle du Conseil en Gestion de Patrimoine est le plus apprécié, mais le passage à l'acte reste difficile.

­          Une défiance qui s’accentue : 62% des Français patrimoniaux pensent que ces derniers défendent avant tout les intérêts de leurs employeurs.

­          La satisfaction à l’égard de son conseiller bancaire habituel pour la gestion de ses produits financiers s’érode.

­          Le souhait de changer d’interlocuteur continue d’être exprimé mais ne se concrétise toujours pas.

­          Les patrimoniaux doublent davantage qu’en 2011 leurs demandes de conseils à des recherches menées en parallèle.

Le conseiller bancaire habituel reste cependant l’interlocuteur privilégié des Français patrimoniaux.

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