Selon la FNAIM, les nombreuses annonces fiscales, pas toujours très clairement définies pour certaines, ont une influence sur les tendances du marché de l’immobilier avec, notamment, un attentisme qui a conditionné le marché de l’ancien. Les vendeurs, qui s’inquiètent des fluctuations de la fiscalité immobilière, doivent composer avec un marché en apnée face aux acheteurs qui retiennent leur souffle.
Des prix en légère baisse. Les prix ont baissé de 0,6% au 3ème trimestre par rapport aux trois mois précédents avec une certaine disparité entre la province (-0,4%) et la région parisienne (-1,1%). Il n’y a donc pas d’effondrement et les prix devraient se maintenir au même niveau que celui qu’ils avaient atteint au 2ème trimestre 2007, avant que n’éclate la crise financière.
Une activité ralentie. Cette année, le nombre de transactions devrait être inférieur à 700 000, alors qu’il avait atteint les 808 000 en 2011. La baisse de 15% ramène l’activité au niveau de 2008.
Un moral dégradé. Seuls 20% des Français considèrent que la conjoncture est favorable à l’achat (deux fois moins que fin 2011). Parallèlement, 14% seulement, estiment que la conjoncture est favorable à la vente (contre 33% en juin 2011). La désaffection porte sur l’investissement locatif et sur l’achat de résidences secondaires. Toutefois, un gros tiers (35%) estime toujours que le moment est bon pour accéder à la primo accession (mais ils étaient près de 50% début 2011).
Des opportunités à saisir avec, notamment, des taux d’intérêt attractifs permettant de financer à bon prix des opérations et des vendeurs qui ne sont pas perdants : les prix sont en effet proches du meilleur niveau atteint au cours des dix dernières années (2007).