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[Etude] Herbert Smith Freehills Paris publie son Panorama 2023/2024 des mesures de défense anti-OPA du CAC 40 et CAC NEXT 20

Mise à jour régulièrement depuis 2007, cette étude exhaustive et statistique révèle les principales tendances et évolutions dans la mise en place des stratégies défensives face aux offres publiques non sollicitées.

 

L'ouverture du capital au public par admission de titres aux négociations sur un marché réglementé peut offrir de nombreuses opportunités aux sociétés, notamment en termes de diversité des sources de financement. Elle les soumet également à la réglementation relative aux offres publiques, ce qui les expose à des situations potentielles de prise de contrôle non-sollicitées.

 

Dans ce contexte, la question se pose des moyens de défense dont peut disposer une société dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé. Si le droit offre une boîte à outils relativement large - et qui tend à se renforcer avec le temps comme le montrent les évolutions législatives de ces dix dernières années - sa portée pratique peut s'avérer limitée en raison d'un frein généralement exprimé par certains investisseurs et les agences de conseil en vote lors des assemblées générales.

 

L'analyse de l'information publique communiquée par les sociétés françaises du CAC 40 et du CAC NEXT 20 permet de dresser un panorama détaillé et statistique des principales mesures anti-OPA mises en place à ce jour et d’en tirer les principales tendances.

 

Exemples de tendances observées, liste non-exhaustive :

 

•   Un renforcement depuis 2007 de l'instauration d'un droit de vote double, notamment depuis l'adoption de la « loi Florange » en 2014 (69% des sociétés françaises du CAC 40 et du Next 20 sont concernées en 2024) ;

 

•   Une forte augmentation depuis 2020 des sociétés disposant d'un actionnariat salarié « significatif » (soit supérieur à 5% du capital social ou des droits de vote) qui est généralement plus attentif aux implications à long terme de l'opération envisagée

 

•   Une évolution croissante depuis 2007 de la présence d'un actionnaire de référence au capital (si en 2007, seulement 25% des sociétés du CAC 40 disposaient d'actionnaires détenant plus de 10% du capital ou des droits de vote de la société, cette proportion n'a cessé de croître pour atteindre 65,5% en 2024)

 

•   Un développement du contrôle des investissements étrangers en France, illustré par les modifications législatives récentes, qui ajoute pour les sociétés opérant dans des secteurs d'activité considérés comme sensibles un niveau supplémentaire de protection contre les acquisitions non désirées.

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