A l’occasion de la rentrée des classes, Remote, première
plateforme mondiale de gestion des ressources humaines pour les entreprises
distribuées, aborde de front les besoins pressants des parents actifs français.
La rentrée scolaire est
une période de l’année marquée par de nombreux défis logistiques et financiers
pour les parents en activité. En France, malgré des initiatives visant à
faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, une majorité
de parents ressent une pression accrue pour gérer simultanément leurs
responsabilités au travail et les besoins éducatifs de leurs enfants. Cette
réalité devient d’autant plus palpable lors de la rentrée, où les coûts liés à
la garde d’enfants et aux activités extrascolaires augmentent, et où la
flexibilité au travail devient essentielle.
Quelques résultats en
bref :
- 71% des répondants ont
reconnu les impacts négatifs du retour imposé au présentiel post-pandémie
- 73% des parents ont soumis
une demande de travail flexible à leur employeurs, 63.5% ont envisagé de
démissionner
- 61% des parents ont
encouragé leur partenaire à quitter leur emploi pour gérer la garde d’enfants
Le besoin de
flexibilité : une demande croissante des parents actifs
L'étude démontre qu'en
moyenne, les parents actifs en France dépensent 493€ par semaine pour les frais
de garde d'enfants, incluant la crèche, le transport et le babysitting. Ce
fardeau financier impacte significativement leur budget global, les obligeant à
réduire des dépenses essentielles. La période de rentrée met en lumière
l’importance d’une flexibilité accrue au travail pour répondre aux besoins des
familles.
En effet, 73% des
parents ont déjà soumis une demande de travail flexible à leurs employeurs afin
de mieux concilier leurs obligations professionnelles et parentales. De plus,
64% des parents interrogés ont envisagé de démissionner en raison du manque de
flexibilité de leurs employeurs. Ces chiffres reflètent une tendance claire :
les entreprises doivent repenser leurs politiques de travail pour inclure des
options de télétravail ou des horaires flexibles si elles souhaitent attirer et
retenir les talents, particulièrement dans des périodes charnières comme la
rentrée des classes.
L’impact sur la
productivité et la rétention des talents
L’évolution vers des modèles de travail plus flexibles ne se limite pas à des bénéfices pour les employés ; elle est également avantageuse pour les entreprises. 69% des décideurs clés dans des organisations en télétravail ont rapporté une augmentation des taux de rétention depuis qu’ils ont adopté un modèle entièrement à distance. Les entreprises qui ignorent cette réalité risquent non seulement de compromettre la productivité de leurs équipes en cultivant une culture de présentéisme, mais aussi de réduire leur attractivité auprès des talents, en particulier dans un contexte de pénurie de compétences.
« Les résultats de
l’étude Remote soulignent combien les coûts élevés de garde d’enfants et les
politiques rigides de retour au bureau peuvent peser sur les parents actifs. Il
est crucial de prendre ces défis en compte pour créer un environnement de
travail plus flexible et soucieux de l’équilibre entre responsabilités
professionnelles et personnelles », explique Marguerite Monrose, Country
Marketing Manager France de Remote.
Le besoin de
flexibilité pour atteindre l’épanouissement professionnel
Le désir de modalités
de travail flexibles est flagrant. L'étude montre que 86% des répondants sont
d'accord pour dire que de meilleures lois et réglementations sont nécessaires
pour soutenir les parents actifs. Par ailleurs, 74% des parents ont demandé des
arrangements de travail flexibles à leurs employeurs, tandis que 81% estiment
que le gouvernement devrait faire plus pour financer les institutions de garde
d'enfants et fournir des options de garde subventionnées malgré les aides
existantes en France. Ces chiffres indiquent une forte demande pour des
horaires de travail adaptables et un meilleur soutien gouvernemental. Les
données de l'étude révèlent également que plus d'un parent sur deux s’est déjà
senti discriminé ou est passé à côté d’une promotion en raison de son statut
parental.