Après les heures passées à tenter de dénicher le cartable
idéal et à remplir les fiches de renseignements, c’est l’autre pensum de la
rentrée : choisir une assurance scolaire ! Entre les garanties obligatoires et
facultatives, ce produit d’assurance généralement indispensable est un
casse-tête pour de nombreux parents, et ce d’autant plus qu’il est largement
méconnu et se prête à de nombreuses idées reçues.
Tel est l’enseignement de la nouvelle étude menée par Leocare, néo-assurance multiservices, en partenariat avec Poll&Roll.
L’assurance scolaire,
ce produit totalement inconnu de 20% des Français
C’est un rituel quasi
immuable de la rentrée. Dès la première semaine, les établissements vont
demander aux parents de leur fournir une attestation d’assurance scolaire pour
leur enfant. Généralement facultatif pour les activités obligatoires,
c'est-à-dire celles inscrites dans l’emploi du temps prévu de l’élève, mais
requis pour les animations annexes (classes de découverte, voyages scolaires,
ateliers, études surveillées, etc.) et la cantine, ce sésame est de fait quasi
indispensable : seuls 10% des élèves n’en ont pas besoin.
Et pourtant ! Près d’1
Français sur 5 (16%) pense que l’assurance scolaire n’est pas vraiment, voire
aucunement, obligatoire. En cause ? Un manque de communication et
d’informations claires sur le sujet : 20% des répondants ignorent le rôle de
l’assurance scolaire.
La chose est d’autant
plus dommageable que l’assurance scolaire est un produit essentiel, auquel près
d’un tiers des parents (29%) ont déjà eu recours, dont 13% à plusieurs
reprises. En revanche, 7% des Français déclarent n’avoir jamais souscrit, à
tort ou à raison, la moindre assurance scolaire.
Plus de la moitié des
parents l’ignorent, et pourtant : le harcèlement scolaire est désormais pris en
charge par les assureurs
L'assurance scolaire
étant peu connue, les Français en ont souvent une perception réduite. 91%
estiment qu’elle permet avant tout de couvrir des dégâts matériels, 86% des
frais médicaux pour blessure et
64% un vol de matériel. En revanche, seuls 47%
savent qu’elle intègre aussi un accompagnement en cas de harcèlement scolaire.
Or, le harcèlement scolaire est un véritable fléau qui impacte toujours plus de
jeunes : 1 collégien ou lycéen sur 5 en est aujourd’hui victime en France. Et
plus la prise en charge de l’enfant est tardive, plus les conséquences sont
graves.
Interrogés sur cette question, les parents attendent notamment des assurances scolaires un dispositif de prise en charge psychologique (74%), une assistance juridique (71%), une indemnisation des dommages (58%), de la prévention et davantage de sensibilisation (55%), ou encore une protection contre les atteintes à la réputation en ligne (50%).
Christophe Dandois, cofondateur de Leocare, conclut : « Encore aujourd’hui, l’assurance scolaire reste méconnue, ainsi que les garanties proposées. Et pourtant ! Et pourtant, il y a fort à parier que l’assurance scolaire sera obligatoire au moins une fois au cours de la scolarité d’un enfant. En outre, elle intègre des dispositifs et services d’accompagnement en cas d’harcèlement scolaire, et notamment de cyberviolences, qui affectent aujourd’hui un collégien ou lycéen sur cinq. Usurpation d’identité, attaques gratuites, utilisation de photos sans consentement, revenge porn... Face à la multiplication des violences, les assureurs proposent désormais des prises en charge dédiées dans le cadre de l’assurance scolaire. D’où l’importance de bien connaître cette protection du quotidien, et de procéder à un comparatif des contrats et des assureurs. »