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[Etude] Impact carbone des JO : Paris met Londres KO

Pour réduire l’empreinte carbone de cet événement international, à 1,58M tCO2e, soit diviser par
2 les JO de Londres (3,3M tCO2e) et de Rio (3,6M tCO2e), plusieurs actions ont été mises en place. Bien que l’impact réel ne puisse être véritablement évalué qu’à la fin des Jeux, Greenly fait ressortir les milliers de tCO2e évitées.

 

Constructions, consommation électrique, repas, transports et déplacements, plusieurs postes à fortes émissions sont passés au crible par les experts Greenly qui mettent en exergue les économies réalisées, qui, bout à bout, permettent de réduire les émissions.

●  Sites Olympiques : représentant seulement 5% de l’ensemble des sites, le bilan du mètre carré construit des nouvelles constructions, telles que le Village Olympique, devrait être de 0,7 tCO2e, contre
1 tCO2e. Réduction de 30% grâce à l’utilisation du bois d'œuvre et béton bas-carbone, au transport fluvial pour acheminer les gravats excavés (3 000 tCO2 évités avec son équivalence camion).

●  Énergies renouvelables : le déploiement de panneaux photovoltaïques sur certains sites clés tels que le Village Olympique et le Centre Aquatique, ainsi qu’une centrale solaire flottante de 720m² de panneaux sur la Seine. Paris 2024 table sur une économie de 13 000 tCO2e.

●  Restauration flexitarienne et responsable : représentant seulement 1% des émissions totales des Jeux, Paris 2024 a prévu d’atteindre 50% des repas servis végétariens et 80% des déchets alimentaires compostés. L’objectif est de réduire de moitié l’empreinte carbone de chaque repas et permettrait alors une économie de 13 520 tCO2e.

● Transports en commun et mobilité douce : proximité des lieux de compétition avec le Village Olympique facilement accessible.

●  D’autres actions non chiffrées : adoption d’une stratégie d’achat responsable et mise en oeuvre de pratique d’économie circulaire se traduisant par la fabrication des 11 000 sièges à partir de matériaux recyclés des sites comme l’aréna Porte de la Chapelle et du centre aquatique olympique de Saint-Denis ou encore la revente des meubles après les Jeux. Les organisateurs se sont également engagés à entièrement compenser les émissions inévitables en soutenant des projets de compensation.

 

Pour Tommy Catherine, Expert Climat chez Greenly : « Même si le comité des jeux promet d’être méticuleux dans le choix des projets, ces derniers sont souvent critiqués pour leur manque d’efficacité et de transparence. Hélas, des incertitudes demeurent quant au fait de savoir si ces projets neutralisent ou réduisent réellement les émissions. Un certain scepticisme plan, conforté par l’idée que certains pourraient chercher à se dérober par ce biais, et poursuivre des activités nuisibles à l’environnement sous couvert d’une prétendue “compensation environnementale”. Cet ensemble de méthodes comptables variables, de manque de normalisation dans l’évaluation des projets et de potentiel d’impacts négatifs sur les communautés locales et les écosystèmes continuent d’alimenter la critique à l’encontre de la compensation carbone. »

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